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Finale de la Ligue des champions : le PSG aux portes de son rêve face au Bayern Munich



Après plusieurs saisons de frustrations, les Parisiens ont des raisons d’y croire, dimanche, en finale de la Ligue des champions face au Bayern Munich. Avec un groupe plus uni que jamais, les hommes de Thomas Tuchel peuvent espérer exploiter les faiblesses du club allemand révélées lors du match contre Lyon, même si les Bavarois, forts de leur expérience, font figure de favoris.

Sur le papier, le PSG fait figure de Petit Poucet. Les Parisiens vont jouer leur première finale de Ligue des champions dimanche 23 août, à Lisbonne, tandis que le Bayern Munich, quintuple lauréat, va disputer sa onzième.

En l’absence du Real Madrid, détenteur du record de victoires avec 13 couronnes, de Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, vainqueurs de neuf des quinze dernières éditions avec leurs clubs respectifs, les Bavarois font figure de favoris et surtout de résistants de « l’ancien monde » face à l’émergence de nouvelles puissances incarnées par le PSG version qatarie. Mais le club de la capitale pourrait bien déjouer les pronostics, surtout que la machine de guerre munichoise a montré des failles face à l’Olympique Lyonnais en demi-finale (3-0).

La défense allemande a notamment vacillé en début de match, et les occasions manquées par les Lyonnais n’auraient sans doute pas été gâchées par Kylian Mbappé ou Neymar. « Nous avons eu de la chance de tenir le coup dans la première phase du match », a reconnu Hansi Flick, l’entraîneur du Bayern, plus soulagé qu’euphorique après sa qualification. « Le Bayern a eu plus de mal contre Lyon que contre Barcelone », a également commenté à chaud l’ancien Ballon d’Or Lothar Matthaüs, aujourd’hui consultant vedette sur Sky : « S’ils jouent dimanche comme ils ont joué contre Lyon, ils peuvent peut-être dire au revoir à la Ligue des champions. »

« Paris a plus de qualités que Barcelone et Lyon« , a également mis en garde Lothar Matthäus, champion du monde 1990 : « Déjà contre Barcelone, les Bavarois avaient montré des faiblesses défensives. En attaque, ils ont toujours leurs qualités, mais derrière ils doivent être plus stables. Peut-être que contre Paris, ils ne doivent pas défendre aussi haut, parce que Paris va utiliser la vitesse de Neymar et de Mbappé. »

Les voyants au vert pour le PSG

Mais du côté du PSG, on reste prudent. Le Bayern affiche cette saison des statistiques monstrueuses en Ligue des champions : dix victoires en dix rencontres, plus de quatre buts par match de moyenne, et des cartons contre des grands d’Europe – 7-2 à Tottenham en match de poule, 7-1 contre Chelsea sur deux matches en huitièmes et le retentissant 8-2 du quart contre Barcelone.

« On a regardé le match tous ensemble. C’est une équipe très forte, très physique, avec des joueurs de qualité. Ils ont l’habitude de jouer ce type de matches. Ils méritent d’être là », a ainsi tempéré le milieu de terrain parisien Marco Verratti, jeudi lors d’un point-presse en visioconférence.

Mais Paris a des raisons d’y croire avec sa montée en puissance sur le plan physique depuis le début du « Final 8 », qui s’ajoute au retour progressif des blessés, juste à temps pour le grand rendez-vous. Après une victoire sur le fil contre l’Atalanta Bergame (2-1), les coéquipiers de Marquinhos ont fait étalage de leur force collective contre Leipzig (3-0) mardi dernier. Et après avoir perdu coup sur coup sur blessure Layvin Kurzawa, Verratti, Keylor Navas et Idrissa Gueye, les nouvelles sont rassurantes quant à leur possible participation en finale.

« C’est le coach qui prendra la décision mais je vais tout faire pour être dans le groupe », a ainsi promis Verratti, qui se prépare à vivre avec ses coéquipiers les 90 minutes « les plus importantes de (leur) carrière de footballeur et de l’histoire du club ».

Un Neymar plus fort et heureux que jamais

Le PSG pourra surtout compter sur un Neymar enfin au sommet de son art. Le joueur affiche une confiance et surtout un réel épanouissement. « Deux années de suite avec des blessures à des moments cruciaux, importants pour moi et notre équipe. Aujourd’hui, je suis entier, sans blessure, en mesure d’aider mes coéquipiers de la meilleure façon possible. Je suis trop heureux, très heureux… très heureux ! », a-t-il exprimé dans une publication sur Instagram.

Recruté en 2017 pour la somme record de 222 millions d’euros auprès de Barcelone, le numéro 10 brésilien n’a jamais été en mesure de briller lors des matches européens cruciaux en raison de deux graves blessures au pied. Une « malédiction » qui l’avait même poussé à vouloir précipiter son départ l’été dernier.

Finalement resté à Paris, « Ney » s’est mis en tête de prouver qu’à 28 ans, l’heure était enfin venue de s’imposer comme le nouveau meilleur joueur de la planète. Même s’il n’a toujours pas mis de but, il a été le joueur marquant de ce « Final 8 » inédit avec ses dribbles infernaux et ses inspirations géniales.

Mieux, sa complicité avec Kylian Mbappé et Angel Di Maria laisse entrevoir une attaque de feu prête à livrer son bouquet final dimanche. « On est entrés dans l’Histoire (mardi) mais on ne veut pas s’arrêter là, on en veut plus… Partons à la recherche de la coupe, de la grande oreille, du TROPHÉE ! », a-t-il écrit.

Une équipe unie

L’équipe affiche aussi une belle complicité et une joie de vivre. Depuis le déclic de Dortmund en mars, les échanges ininterrompus sur WhatsApp lors du confinement et les fêtes d’anniversaire à répétition, le PSG a su créer un esprit de famille inédit autour d’un pacte commun : remporter la C1 à l’occasion du cinquantenaire du club.

Kylian Mbappé, sacré champion du monde à l’âge de 19 ans, dresse même un parallèle entre l’aventure européenne du PSG et l’épopée de l’équipe de France lors du Mondial-2018 en Russie. « On a réussi à créer un groupe, chacun connaît son importance et apporte sa pierre à l’édifice. Cela dépasse le stade du terrain, on fait beaucoup plus d’activités ensemble. Peut-être que pour certains, c’est trop, mais je pense que c’est comme ça qu’on gagne », a-t-il déclaré mardi. « C’est plus facile de courir pour un copain, de faire les sacrifices, quand vous l’appréciez. C’est valable dans le football et dans n’importe quel travail, a-t-il ajouté. Après, est-ce que cela va nous faire gagner ? Je ne sais pas, mais cela va sûrement y contribuer. »

Malgré la crise sanitaire, les supporters parisiens se préparent en tout cas à la fête en cas de sacre européen. Il s’agirait d’une seconde étoile pour le football français depuis le sacre de Marseille en 1993.

La finale sera retransmise sur les écrans géants du Parc des Princes devant 5 000 supporters, la jauge maximale imposée par le gouvernement. Mais il n’y aura pas de « fan zones » dans la capitale française. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a par ailleurs annoncé le déploiement de 3 000 policiers et gendarmes dimanche à Paris afin d’éviter les débordements constatés mardi dernier en demi-finale. L’avenue des Champs-Élysées, où le port du masque sera obligatoire tout comme dans ses alentours, sera réservée aux piétons dimanche soir à partir de 21 heures, tandis que 17 stations de métro seront fermées.

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