Après lecture de l’Ordonnance de renvoi en Chambre criminelle, le prévenu Moustapha Ndiaye, pris d’un remords paroxysmal, s’est désespérément confondu en excuses. Agé d’une trentaine d’années, carreleur de son état, Moustapha Ndiaye semble désarçonné par la mort de son fils, Baye Saliou, âgé de 4 ans et à qui il avait asséné 4 coups de pilon sur la tête.
Aussi insoutenable qu’ébahissant, ce comportement de ce père qui, sans cet acte ignominieux et d’une barbarie déconcertante, serait vu comme protecteur, montre à suffisance le degré de dérèglement de nos valeurs culturelles et cultuelles, qui ont pourtant longtemps fait le ciment d’une société tout aussi valeureuse que respectée partout.
Sur les motifs de son acte, Moustapha précise : «Sa maman était partie au village sur les ordres du marabout et a duré là–bas. 3 jours avant, j’étais partie la chercher, mais elle avait refusé de me suivre. Et je croyais qu’en traitant l’enfant de la sorte, sa mère allait revenir… »
No comment !
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