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Face au coronavirus, l’ONU appelle à ne pas céder à la tentation protectionniste



Coopération et solidarité. C’est le message que les Nations unies ont voulu faire passer en présentant ce 31 mars un rapport sur les impacts du coronavirus et une amorce de plan pour le vaincre. Mais tout repose sur la bonne volonté des États.

Depuis que la crise du coronavirus a commencé à déborder les frontières chinoises et à prendre une ampleur internationale, on a surtout vu l’Organisation mondiale de la Santé et son patron, l’Éthiopien Tedros Ghebreyesus, en première ligne. Les Nations unies, quant à elles, restaient discrètes et de nombreuses voix se sont élevées pour déplorer cette discrétion, craignant qu’elle n’exprime l’impuissance de l’organisation face à la pandémie.

Bilan sanitaire, économique et social

António Guterres, le secrétaire général de l’ONU, l’a bien compris. Sa prise de parole du 31 mars a d’abord pour but de faire comprendre au monde entier que les Nations unies ont l’intention de mener le combat. Il a donc fait rédiger un « rapport » qui balaie tous les aspects du problème : sanitaires et sécuritaires, mais aussi économiques et sociaux.

Le document dresse un bilan complet de la pandémie et de ses ravages, les relie aux actions de long terme menées par l’ONU (Agenda 2030 et Objectifs de développement), donne des perspectives sur ce que devra être l’après-crise et, bien sûr, fait la liste des mesures à prendre, quitte à répéter ce qui a déjà été beaucoup dit.

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Il est ainsi rappelé que, selon le Fonds monétaire international, le séisme financier sera équivalent « ou pire » à celui que le monde a connu en 2009, que 5 à 25 millions d’emplois devraient disparaître, que les investissements étrangers pourraient baisser de 30 à 40 %, les voyages d’un pays à l’autre de 20 à 30 %. Et que les 4,2 milliards d’être humains qui n’ont pas accès de façon régulière aux installations sanitaires de base seront des proies de choix pour le Covid-19.

Le rapport, comme la déclaration d’António Guterres, met aussi en avant des valeurs, des notions éthiques dont on ne peut s’empêcher de penser qu’elles ne sont guère partagées par les dirigeants de certains grands pays, États-Unis en tête.

Le secrétaire général parle ainsi multilatéralisme, solidarité, protection des plus faibles. Il appelle à ne surtout pas céder à la tentation protectionniste et à aller, quand le virus sera vaincu, vers une économie différente, des sociétés plus justes et plus égales, une meilleure prise en compte du changement climatique…

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Moratoire sur la dette

De belles déclarations qui sont accompagnées de propositions concrètes, notamment sur le plan financier. L’ONU appelle tous les États à prendre les mesures fiscales et monétaires visant à protéger les populations et les entreprises, imagine des échanges entre banques centrales, un moratoire sur les dettes et le paiement de leurs intérêts.

Le montant de l’effort financier à produire est annoncé, et il est gigantesque : « au moins 10 % du PIB mondial ». Soit, au minimum, 8 500 milliards de dollars.

Cette somme doit être utilisée pour contrer les effets de la pandémie sur les économies – surtout celles de pays en développement – et financer la lutte sur le terrain. Mais le document donne aussi des directives quant à la méthode : partage, coordination, solidarité transfrontalière… Pas vraiment la tendance dominante du moment.

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