Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a exprimé ses profonds regrets suite à l’ordre d’expulsion de la coordinatrice de l’ONU au Niger, Louise Aubin, émanant du régime militaire qui a pris le pouvoir après un coup d’État en juillet. Cette expulsion, exigée dans les 72 heures par le régime, va « entraver les capacités de l’ONU à accomplir son mandat et perturber le travail essentiel » au Niger, a déclaré le porte-parole de Guterres, Stéphane Dujarric.

Selon Dujarric, cette décision du régime nigérien va à l’encontre des règles internationales applicables aux représentants des Nations unies. Il a souligné que Louise Aubin avait dirigé de manière exemplaire le système des Nations Unies au Niger, fournissant une aide humanitaire et de développement de manière impartiale et continue, conformément au Plan de développement national du pays.

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Le secrétaire général des Nations unies a réaffirmé l’engagement indéfectible de l’ONU à rester au service du peuple nigérien à travers la poursuite des opérations humanitaires et de développement, malgré les obstacles posés par l’expulsion de la coordinatrice. La situation au Niger, où 4,3 millions de personnes, principalement des femmes et des enfants, ont besoin d’aide humanitaire, est devenue encore plus préoccupante avec cette expulsion qui entravera les efforts humanitaires dans le pays.