Les récentes inondations causées par des pluies torrentielles dans la région somalienne de l’est de l’Éthiopie ont engendré une tragédie, avec plus de 20 vies perdues et près de 12 000 familles déplacées, selon un communiqué du gouvernement régional publié samedi.

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Ces inondations ont eu des conséquences dévastatrices, provoquant la destruction de ponts et de routes, ce qui complique considérablement l’accès aux zones touchées, comme l’a signalé le Bureau de communication de l’État régional de Somali.

Le risque d’inondations demeure préoccupant, car de nouvelles précipitations sont attendues, en partie en raison du phénomène météorologique El Niño, qui a été identifié par le Bureau de coordination humanitaire de l’ONU (OCHA) le mois dernier.

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Selon OCHA, l’Afrique de l’Est pourrait connaître des précipitations plus élevées que la moyenne entre octobre et décembre, ce qui contribue à ces événements climatiques extrêmes.

La période de mousson en Somalie, qui s’étend d’octobre à décembre, a déjà engendré des inondations dues aux fortes pluies, touchant plus de 405 652 personnes et causant 14 décès, d’après un rapport de situation publié par OCHA ce samedi.

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La Corne de l’Afrique est une région particulièrement vulnérable aux effets du changement climatique, et les phénomènes météorologiques extrêmes se manifestent de manière de plus en plus fréquente et intense.

Depuis la fin de l’année 2020, la Somalie, ainsi que certaines régions de l’Éthiopie et du Kenya, subissent les sécheresses les plus graves depuis les 40 dernières années.