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Ethiopie : un étudiant développe un détecteur de paludisme



Torpout Nyarikjor, un étudiant en ingénierie à l’Université de Dilla, dans le sud de l’Ethiopie, a inventé un dispositif de détection du paludisme. Baptisé Tor, cet appareil utilise des lasers pour déterminer l’infection dans le sang avec un taux d’efficacité de 70%.

La région africaine de l’Organisation mondiale de la santé supporte une part disproportionnée du fardeau mondial du paludisme. En 2017, la région comptait 92 % des cas de paludisme et 93 % des décès dus au paludisme. La même année, l’organisation a signalé que 5 pays représentaient près de la moitié des cas de paludisme dans le monde : Nigeria (25%), République démocratique du Congo (11%), Mozambique (5%), Inde (4%) et Ouganda (4%).

Il est prouvé qu’un diagnostic et un traitement précoces du paludisme réduisent la transmission de la maladie et préviennent les décès. Les cas suspects de paludisme sont généralement confirmés à l’aide de tests de diagnostic parasitaires (microscopie ou test de diagnostic rapide). Ces tests sont généralement effectués à l’aide d’une piqûre de doigt pour prélever du sang et les résultats sont disponibles en 15 à 30 minutes.

Pourtant, le dispositif inventé par Torpout Nyarikjor ne nécessite pas d’échantillon de sang et réduit considérablement la durée des résultats. Avec ce dispositif, il suffit seulement d’insérer un doigt dans l’appareil pour que les capteurs puisse identifier si le sang est infecté ou non.

Le jeune homme de 24 a été inspiré par le décès de son frère aîné. « Quand j’étais jeune, j’ai vu mon frère aîné mourir de paludisme. A l’époque, j’étais tellement triste et je savais que je pouvais aider à lutter contre cette maladie, mais je ne savais pas comment », a-t-il confié à la BBC.

Grâce à son invention, il a remporté au niveau régional un concours d’innovation appelé SolveIT, soutenu par l’ambassade des États-Unis, l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et organisé par iCog Labs, une société basée dans la capitale, Addis Abeba. Le concours d’innovation encourage les jeunes Éthiopiens à développer des projets innovants, à promouvoir l’esprit d’entreprise et à résoudre les problèmes locaux par la technologie.

Créédit photo : classisghana

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