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Espérant se rendre en Europe, des migrants marocains débarquent en Côte d’Ivoire



Après être montés à bord d’un bateau à Casablanca sans connaître la destination du navire, des mineurs marocains, candidats à l’exil en Europe, se sont retrouvés en Côte d’Ivoire.

 

 

Ce 31 décembre très tôt le matin, 13 migrants marocains sont arrivés à l’aéroport Mohammed-V de Casablanca.
Candidats au hrig, jusqu’à franchir le pas en fin de semaine dernière pour tenter de rallier l’Europe comme d’autres avant eux, ces derniers ont vécu un calvaire une fois arrivés à Abidjan, entre incarcération et inquiétudes des proches.

En effet, le 18 décembre dernier dans la nuit de jeunes marocains dont l’âge varie entre 16 et la vingtaine sont venus au port de Casablanca. Ils étaient 13 au total . Souhaitant gagner le sol Européen ils parviennent à se hisser à un navire de la compagnie maritime Grimaldi Lines, en ignorant la destination finale de l’embarcation.
A Abidjan, le 26 décembre en fin d’après-midi, le groupe s’est retrouvé dans “une situation de détention désastreuse”, relate une mère de jumeaux âgés de 16 ans, qui en appelait alors au roi pour aider ses enfants. Cette dernière indique que les gardiens de prison sur place ont suggéré aux adolescents de “boire leur urine” s’ils voulaient se nourrir et s’hydrater, car “ils n’avaient pas de nourriture”.

Abidjan 1
Très vite , les images vont faire le tour de la toile révélant une des réalités ivoiriennes: les conditions de détention très mauvaises.“Ils ont été retenus au centre de rétention du port d’Abidjan”, nous fait savoir Abdelmalek Kettani, ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire.“Je suis intervenu personnellement auprès du préfet d’Abidjan pour les faire changer de lieu.”

 

 

Ils ont été détenus durant quatre jours. Un point corroboré par communiqué de presse de l’ambassade du royaume en Côte d’Ivoire, qui relate “l’intervention rapide” des autorités marocaines pour “améliorer les conditions de garde à vue des personnes concernées”. Les mineurs ont pu être transférés à la préfecture de police d’Abidjan, “des locaux neufs”, souligne Abdelmalek Kettani.

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