Les échos du coup d’État au Niger continuent de résonner, et les réactions ne manquent pas. L’ancien chef d’État ivoirien, Laurent Gbagbo, a pris la parole pour exprimer des réserves concernant l’efficacité d’un bataillon ivoirien pour faire face à la crise. Découvrez les opinions de Gbagbo sur cette situation critique.
Un bataillon ivoirien pour le Niger ?
Face au coup d’État qui a bouleversé le Niger, la CEDEAO a activé sa force d’intervention pour rétablir le président en exercice. Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé la disposition de la Côte d’Ivoire à fournir un bataillon de 850 à 1100 hommes pour renforcer la force en attente de la CEDEAO.
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Cependant, Laurent Gbagbo, l’ancien chef d’État ivoirien, a exprimé des doutes quant à l’efficacité d’un seul bataillon pour résoudre la crise au Niger. Avec son sens de l’humour caractéristique, Gbagbo a fait remarquer que selon lui, « un bataillon, ce n’est rien. » Il a illustré ses doutes en mentionnant que même occuper une ville importante comme Bobo-Dioulasso ne serait pas possible avec un bataillon.
La voie du dialogue : Laurent Gbagbo propose une alternative
Loin de simplement critiquer, Gbagbo a suggéré une approche alternative. Il a appelé à privilégier la voie du dialogue pour libérer le président renversé au Niger, Mohamed Bazoum. Selon lui, les tentatives de réinstallation du président dans ses fonctions pourraient ne pas porter leurs fruits et pourraient même s’avérer vaines.
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Laurent Gbagbo, en partageant ses doutes et en suggérant une approche basée sur le dialogue, apporte un éclairage différent sur la situation au Niger. Ses opinions soulèvent des questions sur l’efficacité des interventions militaires dans de telles crises et mettent en avant l’importance du dialogue comme moyen de résolution.