Environ 5 000 migrants sont détenus dans des centres de détention officiels en Libye. Ce nombre pourrait être en dessous de la réalité selon le chef de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
A Genève mercredi 8 mars, Antonio Vitorino a dénoncé « la violation des droits des migrants » en Libye alors qu’il exhortait à rechercher des alternatives à la détention des personnes en route vers l’exil.
En Libye, l’agence onusienne OIM travaille avec l’agence pour les réfugiés UNHCR dans l’optique de fournir une assistance aux migrants dans les centres de détention officiels.
Suite au chaos induit par l’assassinat de Mouammar Kadhafi et la chute de son régime en 2011, la Libye est devenue une route privilégiée pour des milliers de migrants d’Afrique subsaharienne, du Moyen-Orient et d’Asie du Sud.
Lorsque des migrants tentent de traverser la Méditerranée pour atteindre l’Europe, ils sont interceptés par les autorités. Certains sont ramenés sur les côtes libyennes et placés dans des centres de détention.
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Commandez MaintenantLa situation géographique de l’Italie en a fait la destination privilégiée des demandeurs d’asile d’Afrique du Nord, mais une nouvelle loi introduite en janvier a limité les navires humanitaires à effectuer un seul sauvetage à la fois.
Vitorino a indiqué que son agence avait rencontré les responsables italiens la semaine dernière « précisément pour aborder la situation », mais n’a fourni aucun autre détail sur la discussion.
En octobre dernier, des organisations de défense des droits de l’homme ont manifesté contre le renouvellement d’un accord entre l’Italie et la Libye pour empêcher les migrants et les réfugiés d’atteindre les côtes européennes.
Avec Africanews
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