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En Irak, les Américains visés après les obsèques du général iranien Ghassem Soleimani



Les factions pro-Iran en Irak ont fait monter la pression sur les bases abritant des soldats américains, samedi 4 janvier, à l’issue d’une journée de défilés monstres pour les funérailles du général iranien Ghassem Soleimani tué à Bagdad dans une frappe des Etats-Unis.

En soirée a commencé ce qui pourrait être le début de l’escalade tant redoutée depuis le raid qui a pulvérisé, vendredi le convoi, de Soleimani et d’Abou Mehdi Al-Mouhandis, le numéro deux du Hachd Al-Chaabi, coalition de combattants pro-Téhéran désormais intégrés aux forces de sécurité irakiennes.

Des roquettes et obus de mortier se sont abattus quasi-simultanément dans la zone verte de la capitale, où se trouve l’ambassade des Etats-Unis, et sur une base militaire plus au nord, où sont déployés des soldats américains. Aucune des deux attaques n’ont fait de victime.

Quelques heures plus tard, les brigades du Hezbollah, la faction la plus radicale du Hachd, ont appelé les forces de sécurité irakiennes à s’éloigner « d’au moins 1 000 mètres » des bases irakiennes où sont présents les soldats américains, à partir de dimanche 17 heures locales (15 heures à Paris).

Plus tôt dans la journée, le Parlement irakien doit tenir une séance extraordinaire au cours de laquelle il pourrait voter l’expulsion des 5 200 militaires américains toujours déployés dans le pays.

« Bouter l’occupant hors d’Irak »
Samedi, les appels à la « vengeance » ont fusé au milieu des drapeaux américains en feu et des cris de « Mort à l’Amérique » dans des défilés de dizaines de milliers d’Irakiens en noir et se frappant la poitrine en signe de deuil à Bagdad, Kerbala et Najaf, deux villes saintes au sud de la capitale.

En présence du premier ministre démissionnaire Adel Abdel Mahdi et de hauts commandants du Hachd, ils ont accompagné dans la zone verte ultra-sécurisée les cercueils des dix hommes tués dans le raid de vendredi.

Devant celui de Mouhandis, Hadi Al-Ameri, patron des députés pro-Iran au Parlement, a lancé : « Sois-en sûr, le prix de ton sang sera le départ des troupes américaines d’Irak. » Et à l’approche de la réunion de dimanche, un autre élu proche de Téhéran a averti : « chaque député qui n’assistera pas au vote pour bouter l’occupant hors d’Irak sera un traître à la patrie. »

L’assassinat de Soleimani a créé un consensus rare contre les Etats-Unis dans un Irak secoué depuis des mois par une révolte contre le pouvoir et la mainmise de l’Iran.

Parce que Washington a « violé la souveraineté de l’Irak », selon les mots des plus hauts dirigeants, le Hachd a appelé ses combattants à se « tenir prêts » et le leader chiite irakien Moqtada Sadr a réactivé sa milice dissoute après avoir harcelé l’occupant américain (2003-2011).

Appels à la « vengeance »
Les Etats-Unis ont déployé cette semaine des soldats supplémentaires pour protéger ses diplomates et ses soldats en Irak où le sentiment antiaméricain, attisé par les pro-Iran, a flambé avec l’assassinat du puissant général iranien Ghassem Soleimani et de l’homme de l’Iran à Bagdad Abou Mahdi Al-Mohandes.

Les appels à la « vengeance » se multiplient à Bagdad comme à Téhéran, alors que les Etats-Unis considèrent depuis plusieurs mois déjà que les factions armées pro-Iran en Irak sont une menace plus dangereuse pour eux que les djihadistes du groupe Etat islamique (EI).

Depuis fin octobre, treize attaques à la roquette ont visé des intérêts américains en Irak, tuant même le 27 octobre un sous-traitant américain sur une base du centre pétrolier du pays. Aucune n’a été revendiquée mais Washington accuse les factions pro-Iran du Hachd Al-Chaabi d’en être responsables.

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