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En France, le tabagisme en forte baisse, surtout chez les femmes



Les chiffres publiés ce mardi 26 mai par Santé publique France révèlent une baisse du tabagisme d’une ampleur jamais enregistrée depuis 2000. Ce sont surtout les femmes qui ont abandonné la cigarette, selon cette étude de l’agence nationale de santé publique.
Grâce à son Baromètre annuel, enquête réalisée par téléphone auprès de 10 000 personnes, Santé publique France remarque sur ces cinq dernières années une baisse de la prévalence du tabagisme, responsable de 75 000 décès par an en France (chiffres 2015).
En 2014, un peu plus d’un Français sur trois âgé de 18 à 75 ans déclarait fumer de façon occasionnelle et plus de 28% quotidiennement. Cinq ans plus tard, ces parts tombent à 30 et 24%. Du jamais vu en 10 ans. « C’est la première fois depuis le début des années 2000 qu’une baisse de cette ampleur est constatée », insiste Santé publique France dans son bulletin épidémiologique publié avant la journée mondiale sans tabac, dimanche 31 mai.
Cette baisse du tabagisme touche toutes les tranches d’âge et tous les niveaux de revenus. C’est chez les femmes que l’arrêt du tabac est le plus significatif ces dernières années, tandis que celui des hommes stagne depuis 2018. Elles ne sont aujourd’hui que 20% à fumer tous les jours. Cette baisse est vraisemblablement le résultat des récentes mesures, comme la hausse du prix des paquets de cigarettes ou le remboursement des substituts nicotiniques. Ces chiffres restent toutefois les plus élevés d’Europe de l’Ouest.
Selon l’agence Santé publique France, les résultats de cette étude vont permettre de cibler encore d’avantage les campagnes de sensibilisation. Car ils dessinent le portrait type du fumeur français : un homme de moins de 55 ans, peu diplômé ou au chômage, et en moins bonne santé mentale que la moyenne, pouvant souffrir d’épisodes dépressifs, anxieux ou encore d’insomnies. Les inégalités sociales sont donc encore marquées.
Cette étude souligne aussi l’importance des conséquences sanitaires du tabagisme. En 2015, une hospitalisation sur cinq pour des maladies cardio-vasculaires était lié à la consommation de tabac. Soit 250 000 personnes, avec des malades dès l’âge de 15 ans.

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