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EN BELGIQUE, LA FIN DE LA TRÊVE POLITIQUE RELANCE LES DÉBATS SUR LA MISE EN PLACE D’UN GOUVERNEMENT



Journalistes et observateurs belges ne s’amusent plus à faire le décompte, mais le royaume semble bien parti pour, sauf surprise, battre son célèbre record de 2010-2011, avec cinq cent quarante et un jours sans « vrai » gouvernement. La dernière coalition majoritaire – dirigée, à l’époque, par Charles Michel – a chuté sur le dossier de la migration en décembre 2018, les Belges ont voté le 26 mai 2019 et, à ce stade, ils attendent toujours qu’un accord soit trouvé pour la mise en place d’une coalition de plein exercice.

Le pays est actuellement dirigé par une coalition ultraminoritaire (38 sièges sur 150 à la Chambre des représentants) conduite par Sophie Wilmès, que la crise du Covid-19 a transformée en personnalité favorite des Wallons et des Bruxellois. La première ministre libérale a obtenu, jeudi 26 mars, la confiance de neuf partis pour affronter les conséquences de la pandémie. Un peu plus tard, une dixième formation – la puissante Alliance néoflamande (N-VA) du bourgmestre d’Anvers, Bart De Wever – s’ajoutait pour lui accorder des « pouvoirs spéciaux », à savoir un régime dérogatoire permettant d’adopter des mesures d’urgence, sans passer par le Parlement. Le gouvernement a, ainsi, pu mettre en place rapidement une quarantaine de mesures d’ordre économique, sanitaire et social.

Cette éphémère lune de miel s’est définitivement achevée mardi 30 juin : les dix partis n’ont pas renouvelé leur pacte et les débats sur la mise en place d’un gouvernement qui serait capable d’affronter les conséquences d’une pandémie qui a fait, à ce stade, quelque 9 800 morts pour 11,5 millions d’habitants, ont été relancés.

Après l’échec de plusieurs missions de déminage diligentées par le roi Philippe, les trois partis qui composent l’équipe gouvernementale (libéraux francophones et flamands, chrétiens-démocrates flamands) ont, sans mandat officiel du chef de l’Etat cette fois, entrepris une énième tentative de conciliation. Ils espèrent qu’elle pourra aboutir le 21 juillet, jour de la fête nationale.

Une majorité étriquée

Leur objectif : élargir leur alliance à trois autres formations pour bâtir une majorité étriquée de 76 sièges sur 150 (77, s’ils rallient un élu siégeant comme indépendant). Les nationalistes flamands de la N-VA pourraient accepter, les francophones du Centre démocrate humaniste (CDH) aussi, mais il demeure l’inconnue du SP.A, le Parti socialiste néerlandophone. Cédera-t-il aux sirènes du pouvoir alors que les partis de droite lui proposent un plan de relance à connotation sociale et environnementale ?

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