Le gouvernement afghan s’est adressé à la communauté internationale à travers son nouveau ministre des Affaires étrangères dans une interview exclusive accordée à LCI. Amir Khan Muttaqi faisant appel à une relation plus amicale avec la France, a fait parler de lui en traitant Emmanuel Macron de « jeune président » et en lui prodigant des conseils.
Les Talibans veulent rassurer l’Occident qui s’est montré vraiment inquiet après leur prise de pouvoir. Ce jeudi 16 septembre sur LCI, le nouveau ministre afghan des Affaires étrangères a envoyé des messages à la communauté internationale, notamment la France et son président Emmanuel Macron. Amir Khan Muttaqi rassure que le nouveau régime afghane veut nouer « de bonnes relations avec la France ».
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Commandez MaintenantSelon Amir Khan Muttaqi, Paris « devrait rouvrir son ambassade à Kaboul, et ramener son personnel, ses organisations humanitaires ». « On veut que le gouvernement français, au lieu de nous traiter en ennemi, nous traite en ami… Et nous le prouve, comme nous devons prouver que notre politique sera bénéfique pour nos voisins et les pays de la région », a ajouté le ministre des Affaires étrangères des Talibans demandant à la France des preuves de son amitié envers l’Afghanistan.
Les Talibans conseillent une attitude mature au « jeune président », Emmanuel Macron
Plutôt dans cette semaine, les Talibans avaient remercié la communauté internationale, après une réunion d’urgence de l’ONU qui avait permis de réunir 1,2 milliard de dollars. Cette somme devrait éviter au pays une catastrophe humanitaire. Cette série de réactions envers la communauté internationale est un nouveau signe d’ouverture vers l’étranger de la part des talibans.
En conclusion de son entretien avec LCI, Amir Khan Muttaqi adresse un conseil à Emmanuel Macron : « Pour le jeune président français, il faut avoir une attitude mature vis-à-vis de l’Afghanistan, et de ne pas être trop impulsif ». En effet, Paris a du mal à reconnaître le régime Taliban. L’Elysée avait souligné que « la France reconnaît les pays, pas les régimes ».