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Emmanuel Macron raillé pour son accent anglais après son altercation à Jérusalem



L’opposition a qualifié de « grotesque » et « pathétique » l’accroc entre le président français et les services de police israéliens. Source AFP

« Grotesque », « Pathétique »… La prise de bec entre Emmanuel Macron et des policiers israéliens à Jérusalem, 24 ans après une scène similaire impliquant Jacques Chirac, suscite ironie et critiques sur les bancs de l’opposition. Le secrétaire d’État à l’Intérieur Laurent Nuñez a assuré jeudi 23 janvier 2020 que « ce n’était absolument pas surjoué ». « Le président de la République assistait à une altercation entre les services de sécurité français et israéliens, il a rappelé les règles (…), il a rappelé aux services de sécurité israéliens qu’il y avait aussi des services de sécurité français, qu’il faut travailler en bonne entente », a-t-il développé sur BFM TV et RMC.

Mais, pour Jordan Bardella, le vice-président du Rassemblement national, la séquence est « grotesque » et « ça sent la mise en scène » : Emmanuel Macron « s’agite pour se faire remarquer à l’heure où il est attendu en France sur les terrains économiques et sociaux, et migratoire », a-t-il accusé sur Sud Radio. Il a aussi raillé l’« accent anglais très francisé » du chef de l’État « alors qu’on sait qu’il est parfaitement bilingue et qu’il ne manque pas une occasion de (le) rappeler ».

La députée LR Valérie Boyer a également accusé Emmanuel Macron de « tenter d’imiter Chirac », lui conseillant de se préoccuper plutôt du dossier brûlant des retraites et de « méditer le sondage Elabe qui dit que 61 % des Français estiment – malgré 45 jours de grève ! – que sa soi-disant réforme des retraites devrait être retirée ». « Pathétique imitation » de Jacques Chirac, a abondé, à gauche, la députée LFI Danièle Obono, en fustigeant dans un tweet un Emmanuel Macron « responsable de violences policières contre son peuple et dont la majorité a voté l’infâme résolution Maillard qui stigmatise la critique des politiques d’Israël ».

“Singer Chirac pour faire oublier qu’il mène la politique de Sarkozy…”
Pour le patron du PS Olivier Faure, sur CNews, la sortie du président est simplement « le énième coup de com du président de la République ». « Singer Chirac pour faire oublier qu’il mène la politique de Sarkozy… », a réagi pour sa part Ian Brossat, porte-parole du PCF, sur Twitter.

À l’inverse, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, a jugé sur France 2 qu’Emmanuel Macron avait « eu raison » de « rappeler l’évidence », se refusant à « critiquer une parole qu(‘il) aura(it) pu prononcer ou qui est digne ». « Je n’aime pas ce que vous avez fait devant moi », a crié Emmanuel Macron mercredi à un homme semblant être un responsable du service de sécurité israélien alors que le président français s’apprêtait à entrer dans la basilique Sainte-Anne, territoire français à Jérusalem.

 

 

En 1996, dans les mêmes lieux, Jacques Chirac s’était emporté contre des soldats israéliens qui l’encadraient de trop près en lançant son désormais célèbre « Do you want me to go back to my plane ? » (« Voulez-vous que je remonte à bord de mon avion ? »), avant d’exiger que les militaires sortent du domaine de Sainte-Anne.

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