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Emirats Arabes Unis : le directeur d’Interpol dans le viseur de la justice française



 

Le parquet antiterroriste français a ouvert une enquête préliminaire sur des actes de torture et de barbarie qui auraient été commis par le général émirati, Ahmed Nasser al-Raisi. Il est devenu en novembre 2021, président d’Interpol.

L’enquête fait suite à une plainte déposée par une ONG, qui a accusé al-Raisi d’être responsable de la torture d’une personnalité de l’opposition dans son rôle de haut fonctionnaire au ministère de l’Intérieur des Émirats arabes unis.

Le Centre des droits de l’homme du Golfe (GCHR), tenant al-Raisi pour responsable du traitement inhumain d’Ahmed Mansoor, un opposant au gouvernement émirati, a déposé sa plainte en janvier auprès du parquet antiterroriste.

Des allégations de torture avaient déjà été portées contre al-Raisi par des organisations de défense des droits humains lorsqu’il s’est présenté à la présidence d’Interpol, affirmant qu’ils craignaient que l’agence ne soit exploitée par des régimes répressifs.

Il a néanmoins été élu président suite à un généreux financement des Émirats arabes unis pour l’organisme basé à Lyon, en France.

Il y avait également des accusations selon lesquelles, Abou Dhabi, avait abusé du système d’Interpol des notices rouges pour les suspects recherchés afin de persécuter les dissidents politiques.

William Bourdon, un avocat de renom agissant pour le GCHR, a déclaré qu’il était incompréhensible que les procureurs n’aient pas immédiatement ordonné l’arrestation de Raisi.

Al-Raisi a été élu à l’issue de trois tours de scrutin au cours desquels il a obtenu 68,9 % des suffrages exprimés.

Al-Raisi a rejoint la police émiratie en 1980 et y a travaillé pendant plusieurs décennies. Sa candidature au poste d’Interpol a suscité une série de protestations, notamment de la part de députés du Parlement européen.

Plusieurs ONG, dont Human Rights Watch, ont dit qu’al-Raisi faisait partie d’un appareil de sécurité qui continue de cibler systématiquement les critiques pacifiques.

Pour rappel, les Émirats Arabes Unis ont fait don de cinquante-quatre millions de dollars à Interpol en 2017, soit presque l’équivalent des contributions requises de l’ensemble des 195 pays membres de l’organisation, qui s’élevaient à soixante huit millions de dollars en 2020.

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