Le respect des mesures barrières contre la Covid-19 n’est pas pris à la légère aux États-Unis. L’on peut tout à fait remarquer cela grâce au calvaire que risque d’endurer Arna Kimiai, une jeune femme de 25 ans qui a volontairement toussé sur un chauffeur. Elle n’était pas d’avis avec le conducteur qui lui a demandé de mettre un masque. Elle risque jusqu’à 20 ans de prison.

Cette affaire est au centre des discussions aux USA. Les images de l’altercation entre la jeune femme et le chauffeur de la société Uber ont déjà fait le tour du monde. Le conflit a eu lieu précisément à San Francisco le 07 mars dernier. Le chauffeur s’est chargé lui-même de publier les visuels de ce qui s’est passé à l’intérieur de son véhicule. L’embrouille a débuté lorsqu’il a embarqué trois jeunes femmes à l’arrière de sa voiture.

Dans le groupe, il y avait Arna Kimiai, une passagère de 24 ans apparemment rebelle qui a refusé de mettre son masque de protection anti-covid-19. Sa réaction a été violente lorsqu’il lui a été demandé de le mettre. Elle a insulté le chauffeur, elle lui a arraché son masque et son téléphone avant de tousser volontairement sur lui. Sur les réseaux sociaux, plusieurs personnes ne donnent pas raison à la jeune femme.

Les internautes ne sont pas les seuls qui ont été indignés par les images. La police, offusquée, a voulu voir l’affaire de près. Cette semaine, la passagère rebelle s’est rendue au poste de police de San Francisco. Elle apprend là-bas que ses actes peuvent lui valoir de lourdes conséquences. Elle est accusée notamment de tentative de vol, de coups et blessures et de ne pas avoir respecté le port du masque obligatoire en Californie.

Arna Kimiai pourrait être emprisonnée jusqu’à 20 ans. Invité à se prononcer sur le sujet, Tracy McCray, chef du service de police de San Francisco explique que : « le comportement filmé dans cet incident montre un mépris insensible pour la sécurité et le bien-être d’un travailleur des services essentiels au milieu d’une pandémie mortelle ».

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Avant de se rendre à la police, la jeune femme, dans un direct Instagram fait en sous-vêtements, explique que trois quarts des personnes qu’elle connaît, auraient posé le même acte. Elle semble ne rien regretter et avoue qu’elle est prête à attaquer Uber en justice. Quant au chauffeur agressé, le vent a tourné en sa faveur. Il bénéficie des soutiens de certaines personnes qui ont même décidé de lui dédier une cagnotte en ligne sur GoFundMe. Le fonds de soutien a déjà atteint 100.000 $.