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Elle chie toute nue et goûte en direct son caca ( vidéo choc)



 

Âme sensible, s’abstenir

On aura tout vu avec Internet. Quel est ce mal qui pousse une personne à faire des selles devant sa caméra ? Seuls des professionnels de la psychologie peuvent mieux nous édifier.

Néanmoins, chacun peut se poser des questions sur cette choquante vidéo qui fait le tour du web. Ce n’est pas donné à tout le monde de la voir. Toute âme sensible devrait automatiquement s’en méfier.

Une jeune femme, fût-ce-t-elle mariée ou en union libre qui s’exhibe à ce point? En faisant voir son intimité, ses seins pâles, d’une maigreur indescriptible, on aurait pensé à une de ces filles habituées aux sextapes sur internet. Mais quand elle commence par déféquer en direct, c’est que la dose est montée. Le level a augmenté. Elle lape simplement son propre caca. Il s’agit en réalité d’un mal appelle coprophagie.

Ce qu’il faut en savoir

La coprophagie , comme on appelle cette maladie est assez banale chez de nombreuses animaux, mais exceptionnelle chez l’être humain.

C’est difficile d’estimer la prévalence de ce trouble dont les causes sont inconnues. Une équipe américaine a examiné le dossier médical de tous les patients admis en psychiatrie entre 1995 et 2015 à la Mayo Clinic (Rochester), soit près de 70.000 au total.

Parmi ce lot, dix-sept ont été diagnostiqués comme souffrant de coprophagie et les chercheurs ont pu en retenir douze pour leur étude, dont la moitié de femmes, d’un âge moyen de 55 ans (avec une fourchette entre 20 et 88 ans). La plupart de ces personnes présentaient aussi des troubles de type scatophilie (notamment manipuler des excréments et s’en recouvrir), une hypersexualité, un comportement agressif, et souffraient de pica (ingestion de toutes sortes de substances non comestibles

Chez la moitié, la coprophagie était associée à une démence neurodégénérative, et pour les autres à un retard mental, une psychose ou une tumeur au cerveau. Pour ces derniers, la coprophagie pourrait être liée à l’épilepsie et à des altérations du métabolisme cérébral selon l’étude.

Concernant les patients souffrant de démence, l’observation du cerveau par imagerie montre une atrophie modérée à sévère de deux ou trois régions, en particulier le lobe temporal médian, où siège l’hippocampe, qui joue un rôle important dans la gestion des émotions, entre autres. Jusque-là, il n’y a pas d’explication bien claire sur le développement du trouble. A titre d’information, les chercheurs établissent un parallèle avec le syndrome de Klüver-Bucy, caractérisé par des lésions de l’amygdale, avec une tendance à explorer toutes sortes d’objets avec la bouche, une hypersexualité, une boulimie et une inhibition de la peur.

Des traitements pharmacologiques et comportementaux ont été mis en œuvre, et seul l’halopéridol (un antipsychotique) a semblé présenter une certaine efficacité (toutefois très relative…) contre la coprophagie. A propos de sa fréquence, les spécialistes estiment qu’elle concerne un patient dément sur 10.000. Cela peut dépasser puisque beaucoup sont discrets.

Un conseil, prenez soin de vous, veillez sur la santé mentale de vos proches dans la mesure du possible.

Video

 

Source des données scientifiques : Journal of Neurology (http://link.springer.com/jo

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