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Élections présidentielles aux Comores : Azali Assoumani en lice malgré les appels au boycott

Élections Présidentielles Aux Comores : Azali Assoumani En Lice Malgré Les Appels Au Boycott

 

Le président sortant des Comores, Azali Assoumani, a obtenu l’autorisation de se présenter à l’élection présidentielle de 2024, selon la plus haute juridiction du pays. Cette décision ouvre la voie à une compétition électorale prévue pour le 14 janvier, avec six candidats en lice, dont le président sortant.

Azali Assoumani, également chef de l’Union africaine, affrontera cinq autres candidats, dont Aboudou Soefo, ancien ministre des affaires étrangères et leader du parti d’opposition Juwa, ainsi que Salim Issa, ancien ministre de l’intérieur d’Assoumani Mohamed Daoudou. Les autres concurrents comprennent Mouigni Baraka Said Soilihi, ancien gouverneur de Ngazidja, la plus grande île des Comores, et Bourhane Hamidou, ancien président et porte-parole de l’Assemblée des Comores.

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Cependant, malgré la diversité des candidats, plusieurs personnalités de l’opposition ont appelé au boycott de l’élection, affirmant que le jeu était « joué d’avance ». En réponse à ces appels, Assoumani a assuré que l’élection serait un succès, minimisant les craintes d’un boycott massif.

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Les élections présidentielles aux Comores se déroulent selon un système à deux tours, avec la date du second tour fixée au 25 février si nécessaire. Avant le référendum de 2018, la présidence était tournante entre les trois principales îles des Comores. Cependant, les modifications constitutionnelles initiées par Assoumani ont introduit un vote national, mettant fin à cette rotation obligatoire. Le référendum a recueilli une large approbation, avec 92,74% des électeurs approuvant les amendements.

Azali Assoumani est arrivé au pouvoir en 1999 à la suite d’un coup d’État. Depuis lors, il a remporté trois élections présidentielles et a dirigé le pays de 1999 à 2006, puis de 2016 à 2024. Son pouvoir continu suscite des préoccupations quant à la stabilité démocratique aux Comores, surtout avec les appels au boycott et les inquiétudes quant à l’équité du processus électoral. La situation politique aux Comores restera sous étroite surveillance à mesure que les élections se dérouleront et que le pays s’acheminera vers une nouvelle phase de son histoire politique.