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Élections au Burundi: le scrutin s’est tenu dans un climat tendu



Pas de chiffres encore mais les Burundais semblent s’être déplacés en masse pour le triple scrutin de ce mercredi 20 mai : élections communales, législatives, et premier tour de la présidentielle. Retour sur cette journée de vote.
Tout avait bien commencé ce mercredi matin à l’aube, où l’on pouvait voir de longues files d’électeurs attendant sagement l’heure d’ouverture des bureaux de vote à 6h00 locales, 4h00 TU. Seule concession à la pandémie du Covid-19 qui sévit dans ce pays qui se dit protégé par « la grâce divine », le lavage des mains par endroits.
Mais très vite dans la journée, le principal parti d’opposition est montée au créneau pour dénoncer des « fraudes massives » à travers tout le pays : arrestation de dizaines de ses mandataires politiques chargés de veiller au bon déroulement des opérations de vote, expulsion de ces bureaux de dizaines d’autres, d’autres encore tabassés, bourrage d’urnes, votes multiples ou encore usage abusif de procurations. Des journalistes indépendants et des témoins sur place ont confirmés ces allégations.
Mais impossible pour le CNL d’Agathon Rwasa de faire entendre sa voix auprès des autorités ou la Céni, alors que ces scrutins se sont déroulés à « huis clos », selon des diplomates.
Pas de missions d’observation internationale, ni de d’observateurs nationaux indépendants, à part quelques diplomates de pays amis. Interdiction de prendre des photos dans les bureaux de vote, et depuis l’aube, des réseaux sociaux coupés.
Reporters sans frontières dénonce ce mercredi soir « un huis-clos digital qui prive journalistes et citoyens d’un média essentiel à la crédibilité du scrutin ». Imperturbables, la police du Burundi et la Céni se sont félicités toute la journée de scrutins qui se sont déroulés dans de très bonnes conditions, en regrettant des « incidents mineurs » à l’actif selon eux, du seul parti d’Agathon Rwasa.
Sept candidats étaient en lice pour le premier tour de cette présidentielle. Le président Pierre Nkurunziza qui dirige le pays depuis 2005 ne se représente pas : le candidat du pouvoir du CNDD/FDD est Évariste Ndayishimye avec comme principal concurrent l’opposant Agathon Rwasa.

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