L’ancien président des États-Unis Donald Trump, son ancien chef de cabinet Mark Meadows et son avocat Rudy Giuliani se retrouvent plongés dans une tourmente juridique, car ils font partie des 18 personnes inculpées en Arizona pour leur rôle présumé dans la tentative de manipulation des résultats des élections de 2020 dans l’État.

L’acte d’accusation, dont les scellés ont été levés le mercredi 24 avril, dévoile un récit accablant des efforts illicites déployés par Trump et ses associés pour faire pression sur les responsables électoraux dans plusieurs États, dans le but de renverser la victoire obtenue par Joe Biden lors de l’élection présidentielle. Il est à noter que Trump a déjà été inculpé en Géorgie et devant un tribunal fédéral pour des délits électoraux similaires.

Lire aussi : Maxwell Azzarello : L’homme qui s’est immolé devant le procès de Donald Trump fait don de ses organes

Donald Trump et ses alliés inculpés

Les documents judiciaires impliquent « un ancien président des États-Unis », identifié comme étant Trump, en tant que co-conspirateur non inculpé dans le cadre de cette affaire, ce qui met en lumière l’étendue de son implication dans l’ingérence électorale présumée.

Bien que les noms de sept accusés soient expurgés dans l’attente de la signification de l’acte d’accusation, des personnalités telles que Giuliani et un ancien chef de cabinet, présumé être Meadows, figurent parmi les personnes impliquées dans l’acte d’accusation. Giuliani et Meadows ont tous deux critiqué avec véhémence les accusations, les qualifiant d’attaques à motivation politique.

Lire aussi :Truth social chute : Coup dur pour le réseau social de trump

Donald Trump, Giuliani et Meadows sont également inculpés dans l’affaire de Géorgie, où ils sont accusés d’avoir orchestré un complot de racket visant à renverser la victoire de Biden. Bien qu’il ait plaidé non coupable dans ces affaires, Trump continue de les dénoncer comme des chasses aux sorcières partisanes visant à faire dérailler ses ambitions politiques.

L’acte d’accusation décrit un effort concerté des accusés pour contraindre le conseil des superviseurs de Maricopa, l’assemblée législative de l’Arizona et le gouverneur de l’époque, Doug Ducey, à modifier les résultats des élections, ce qui souligne la gravité de la faute présumée.