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Egypte : une fille en prison à cause de TikTok



 

En Egypte, utiliser TikTok peut mener en prison. Accusées d’incitation à la débauche, Manar Samy a été condamnée il y a quelques jours à trois ans de prison pour « incitation à la débauche » pour des vidéos postées sur le réseau social TikTok.

 

TikTok  est une application  mobile de partage de vidéo et de réseautage social lancée en septembre 2016. Son logo évoque une note de musique. Les autorités égyptiennes exercent depuis quelques années un contrôle plus strict d’Internet à la faveur de lois leur permettant de bloquer des sites considérés comme une menace pour la sécurité nationale et de surveiller les comptes affichant plus de 5000 abonnés.

 

Ce jugement intervient quelques jours après la condamnation par un autre tribunal de cinq Egyptiennes à deux ans de prison pour atteinte aux bonnes mœurs, également pour des publications sur TikTok, l’application la plus populaire chez les 15-25 ans du moment à travers le monde. Ce sont « toutes des femmes, toutes jeunes, toutes exerçant leur droit à la liberté d’expression en ligne », a affirmé l’ONG de protection des libertés numériques Access Now.

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Depuis que le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi a ratifié la loi sur la cybercriminalité et adopté une nouvelle loi sur la régulation des médias il y a deux ans, la répression des défenseurs des droits de l’homme, des militants et des « influenceurs » de tout type a plus qu’empiré.

 

La loi sur la cybercriminalité autorise la surveillance en ligne, le blocage des sites web et la surveillance des internautes et de l’utilisation des services de communication en Égypte. C’est la plus récente d’une série de lois de plus en plus sévères adoptées depuis la victoire du gouvernement actuel aux élections de 2015.

 

Selon des groupes de défense des droits de l’homme, les libertés ont été considérablement réduites en Égypte depuis l’arrivée au pouvoir d’Abdel Fattah al-Sissi en 2014. De nombreux comédiens, universitaires, blogueurs, journalistes, dissidents, avocats et militants ont été jetés en prison ces dernières années. S’y ajoutent désormais ces influenceuses.

 

« Cela n’a rien à voir avec la protection des valeurs de la société. Il s’agit de surveiller et de contrôler Internet », a dénoncé Marwa Fatafta, de l’ONG Access Now, affirmant que « désormais, la répression en ligne s’étend aussi aux activités apolitiques ». « Se posant en arbitres de la moralité, les autorités égyptiennes édictent des lignes rouges sur ce qui est permis socialement et politiquement sur Internet », a critiqué Marwa Fatafta.

 

Avec leparisien.fr

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