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Edito- Ralliement de Pape Diop à BBY : de l’indignation sélective de ces « vigies de la morale »



Edito- Ralliement de Pape Diop à BBY : de l’indignation sélective de ces « vigies de la morale »
 
Au moment où le Sénégal vient de sortir d’élections législatives quelque peu atypiques, car l’équilibre est quasiment assuré au sein de l’Hémicycle pour ce qui est de la 14ème législature, les commentaires vont bon train. Ainsi, le choix du leadeur de Bokk Gis–Gis/Liggeey, Pape DIOP, de rallier le groupe parlementaire de BBY, une fois la prochaine Assemblée installée, fait l’objet de toutes sortes de diatribes, railleries insultantes et autres quolibets de très mauvais goût.  A travers ce choix polémique, l’homme a attribué la majorité absolue à l’hémicycle à la Coalition Benno Bokk Yakaar, au grand dam de l’opposition qui rêvait d’une cohabitation.
Bénir le reniement de Ousmane Sonko et condamner celui de Pape Diop !
Si d’aucuns saluent l’attitude de Pape Diop, le considérant de sauveur de la République, d’autres parlent de trahison.   Pourtant, ce sont ces mêmes personnes qui s’offusquent du choix de Pape Diop qui ont béni l’union sacré « Yewwi-Wallu », après que le leader du Pastef, a choisi de s’allier avec ceux-là qu’il jugeait bon de fusiller. En effet, Ousmane SONKO dans une vidéo devenue virale sur la toile, déclarait sans sourciller, que Wade était l’objet de son engament en politique et que s’il devait s’allier avec quelqu’un du système, il serait pire que les gens qu’il critique.
Malgré tout, il a décidé, plus tard, de se renier avec la bénédiction des actuels pourfendeurs de Pape Diop. Curieusement, ces derniers qui se positionnent en vigie des valeurs deviennent subitement aphones quand il s’agit de leur leader.  Qu’à cela tienne !
Choix polémique de leadeur politique : éclairage de l’histoire
A la lumière de l’histoire politique sénégalaise, le choix de leader de l’opposition de rallier la majorité présidentielle n’a rien de nouveau. En 2000, alors que le Sénégal en était à un tournant décisif, après que le pouvoir socialiste ait régenté la vie politique depuis plus de quarante ans, le candidat Abdoulaye WADE (PDS) devait faire face au candidat du Parti socialiste (PS), Abdou DIOUF. Ainsi, après une longue attente de près d’une semaine, le leadeur de l’URD, Djibo Leyti KÂ, entouré de quelques membres de son Parti, faisait, autour d’un point de presse, une déclaration qui a fait date dans les annales de l’histoire politique sénégalaise.
« Après concertation avec nos militants et sympathisants, l’URD a décidé de soutenir le candidat Abdou DIOUF pour le second tour de cette présidentielle. Nous demandons à nos militants et sympathisants de voter et faire voter pour le candidat Abdou DIOUF... ».
Décision diversement appréciée certes, dans la mesure où à l’époque si certains de ses compatriotes y voyaient le choix parfait, d’autres en jugeaient autrement, le qualifiant de «traître» et en traitant même toute une ethnie de tous les noms d’oiseau. Quel manichéisme !
De même, le fait que l’opposant historique Me Abdoulaye WADE ait rejoint maintes fois le gouvernement du Président DIOUF en tant que ministre d’État, et en y faisant nommer des compagnons de lutte comme Me Ousmane NGOM, a été très souvent critiqué par des Sénégalais. En dehors de tout esprit de dépassement, l’illusion d’optique ou la situation du verre à moitié vide ont fréquemment pris le dessus dans les appréciations.
 Pape M. DIOP donne la majorité à  Benno Bokk Yaakaar pour la 14ème législature
Au sortir des Législatives du 31 juillet 2022, avec un ballottage entre la coalition Benno et l’inter–coalition YAW–Wallu, les 3 coalitions ayant obtenu un député se sont vues enfiler le costume de faiseur de roi. Pourtant, il n’y a rien d’inédit si nous nous référons au choix de Feu Djibo Leyti KÂ dans l’entre–deux–tours de la présidentielle de 2000.
Mais force est de constater qu’à la suite de l’annonce du leadeur de Bokk Gis–Gis/Liggeey, les attaques et tirs groupés n’ont pas fait défaut. Ainsi, à la différence du contexte qui prévalait en 2000, l’ère des réseaux sociaux en a remis une couche. De ce fait, entre satires, tournures en dérision et VAR, Pape M. DIOP en aura vu de toutes les couleurs en l’espace de moins d’une semaine.
Pourtant, sauf manichéisme outrancier, militants et sympathisants de l’inter–coalition YAW–Wallu devraient reconnaître au leadeur de Bokk Gis-Gis/Liggeey et à tout autre citoyen ce droit de rallier le camp que son intime–conviction lui aura inspiré.
Pour rappel, lors de la campagne des élections législatives, le leadeur de Pastef/Les Patriotes taxait de faire–valoir les autres coalitions en lice. «L’inter-coalition YAW-Wallu Sénégal est la seule opposition. Toute autre coalition travaille pour Macky SALL… ».
Certes, avec le choix récent de Pape M. DIOP, d’aucuns ont immédiatement exprimé ce malin–plaisir de corroborer les accusations d’Ousmane SONKO. Cependant, si Pape M. DIOP ralliait l’inter–coalition YAW–Wallu, en feraient–ils autant ? Assurément non ! C’est à se demander si au Sénégal la liberté de chacun continue de s’arrêter là où commence celle des autres.
 
 

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