Après huit ans au pouvoir, la Première ministre de l’Ecosse, Nicola Sturgeon, a annoncé mercredi sa démission. Ce départ brusque de la première ministre a surpris plus d’un. Son départ, sans successeur évident (elle a refusé d’apporter un soutien à quelqu’un), porte un coup à la cause indépendantiste.
Visiblement émue, parfois au bord des larmes, la dirigeante du gouvernement d »Ecosse, a indiqué devant la presse à Edimbourg qu’elle céderait son poste dès que le Parti national écossais (SNP) aurait désigné son successeur.
« Ce travail est un privilège, mais aussi très difficile », a-t-elle souligné. « Je suis un être humain », a expliqué celle qui disait encore en janvier, après la démission de la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern, avoir « plein d’énergie ».
« J’aurais pu faire quelques mois de plus, peut-être six mois, un an », a-t-elle estimé. « Mais avec le temps j’aurais eu de moins en moins d’énergie pour mon travail et je ne peux le faire qu’à 100 %, c’est ce que le pays mérite ».
Assurant avoir longuement mûri sa décision, elle a cité les changements dans sa famille et les obsèques d’un proche, la difficulté de pouvoir « prendre un café avec un ami, ou sortir, seule, pour une marche ».
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