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Le mandat d’arrêt contre Guillaume Soro sera vain



Guillaume Soro et Alassane Ouattara, les amis d’hier sont devenus aujourd’hui des adversaires. Les deux hommes politiques ne mâchent les mots. Envers l’un et l’autre, c’est des attaques. Cette situation ne laisse personne différent surtout les analystes politiques.

Dans une interview accordée à nos confrères de APA, le journaliste et analyste politique, Louis Keumayou, analyse les faits en démontrant le pourquoi il serait difficile d’exécuter ce mandat d’arrêt contre  Guillaume Soro.

Pour le journaliste, Il y a deux possibilités: Soit c’est exécuté, soit il ne l’est pas. Dans le cas actuel, il y a de fortes chances qu’il ne soit pas exécuté. Parce que Guillaume Soro se trouve en France, et que le président Macron ne veut pas forcément être accusé de faire de l’ingérence dans la vie politique ivoirienne, surtout dans cette période pré-électorale.

« Donc je pense que le mandat ne sera pas exécuté. Mais même s’il était exécuté, la chose qui pourrait arriver, c’est que Guillaume Soro serait arrêté et mis en prison. Et cela pourrait dégénérer sur une nouvelle crise politico-sociale en Côte d’Ivoire. C’est le risque qui est aujourd’hui encouru », a-t-il expliqué.

Dans ses propos, il est revenu les relations entre les deux hommes politiques, « Ouattara et Soro ont des relations historiquement très fortes. Quand Guillaume Soro alors jeune leader étudiant crée, avec des miliaires originaires du nord comme Ouattara et lui, une rébellion contre le pouvoir de Laurent Gbagbo, une de ses motivations étaient de mettre fin à l’interdiction de briguer la présidence dont était à l’époque victime Ouattara au nom de la notion d’ivoirité. Quand Alassane Ouattara est finalement autorisé à présenter sa candidature à la présidentielle de 2010 et qu’il l’a remportée, c’est avec le soutien des Forces Nouvelles de Guillaume Soro qu’il peut défendre sa victoire et entrer au Palais présidentiel. Cela se passe après une crise post-électorale dont le bilan en pertes humaines dépasse les 3000 morts. Guillaume Soro devient un précieux allié du nouveau président », a-t-il développé.

L’envie de Guillaume Soro de briguer la magistrature suprême a dégénéré la situation conduisant à la guerre de entre les hommes. Selon Louis, la situation tangible entre Soro et Ouattara n’est pas une surprise. Mais, c’est la façon de la gêner qui est mal choisie.

« Nommé Premier ministre, l’ex-chef rebelle devient ensuite président de l’Assemblée nationale. Cependant, la relation entre les deux hommes ne résiste pas à l’épreuve du pouvoir. Cette dégradation s’est accentuée et accélérée à l’approche de l’élection présidentielle prévue à l’automne 2020 qui, selon les partisans de Guillaume Soro, devait normalement ouvrir la porte à une succession de Ouattara. Aujourd’hui, les désaccords profonds entre les deux hommes ne sont pas une surprise. C’est la manière de les gérer qui est importante aujourd’hui. Et l’impression générale qui est donnée c’est que ces désaccords sont très mal gérés ».

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