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Du fait du coronavirus, Nedbank accélère la digitalisation de ses services



Alors que les clients se détournent des agences bancaires pour limiter les risques de contamination, la banque sud-africaine chamboule son calendrier pour déployer ses plateformes numériques d’ici la fin de l’année.

Le calendrier de Nedbank pour achever de déployer ses plateformes numériques, initialement prévu pour 2021-2022, a été accéléré et les services doivent être opérationnels à la fin de cette année, a confié à Jeune Afrique Terence Sibiya, directeur général en charge du reste de l’Afrique de la banque sud-africaine.

L’objectif à long terme de la banque est que 75 % des ventes se fassent par le biais des canaux numériques et que 70 % de tous ses clients soient actifs numériquement. Un comportement qui contribuera à une plus grande « distanciation sociale », a ajouté le dirigeant, alors que les échanges physiques diminuent sur le continent pour limiter la propagation du coronavirus.

« Grave impact économique » du covid-19 en Afrique du Sud

Convaincu que les banques sud-africaines sont suffisamment solides pour résister à la pandémie, Terence Sibiya prévoit tout de même « un choc en termes de niveaux d’activité » et une augmentation des prêts non performants. La crise sanitaire mondiale aura un « grave impact économique », y compris sur l’emploi, en Afrique du Sud, déjà entrée dans une récession technique au quatrième trimestre de 2019. L’activité d’investissement fixe du secteur privé est déjà au point mort et le cadre de Nedbank ne voit aucune perspective de sortie de la récession avant au moins 18 à 24 mois.

Mais « le système bancaire en Afrique du Sud est bien capitalisé et agile, il est systématiquement très stable et fonctionnel », assure-t-il. Un pays qui reste « l’ancre » de Nedbank, alors que la banque est présente en Namibie, au Swaziland, au Mozambique, au Lesotho et au Zimbabwe.

Accélération en Afrique de l’Est

En 2019, ses bénéfices globaux de Nedbank pour 2019 ont chuté de 7 %, en raison des pertes liées à l’hyperinflation au Zimbabwe. Si le groupe considère sa participation de 14 % dans la plus grande banque du Ghana, Ecobank, comme « un investissement de long terme », il devrait finaliser fin mars sa sortie du Malawi, un marché « trop petit pour que Nedbank atteigne l’échelle requise », a indiqué Terence Sibiya. En revanche, et malgré ses pertes, la banque n’a pas l’intention de quitter le Zimbabwe, où elle espère pouvoir « reconfigurer l’activité et le bilan ».

Contrainte dans son marché sud-africain, notamment par un approvisionnement en électricité peu fiable, Nedbank compte sur une expansion continue dans le reste de l’Afrique, et notamment dans le sud-est du continent, pour réduire sa dépendance à l’égard de l’Afrique du Sud. Le groupe cherche notamment à augmenter sa participation dans la Banco Unico du Mozambique de 50 % à 87,5 %, sous réserve de l’approbation réglementaire.

La banque est également disposée à envisager des opportunités dans des pays d’Afrique de l’Est tels que le Kenya, où elle a un bureau de représentation. « Si le prix est correct, nous allons certainement jeter un œil. »

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