Le président américain Donald Trump a signé un décret pour protéger les monuments et statues fédérales. L’ordonnance donne instruction aux forces de l’ordre de poursuivre les personnes qui endommagent les monuments fédéraux et menace de refuser le financement fédéral aux gouvernements des États et locaux qui ne protègent pas leurs propres monuments et statues publics.

« J’ai juste eu le privilège de signer un décret exécutif très fort protégeant les monuments, monuments et statues américains – et de lutter contre la récente violence criminelle. De longues peines de prison sont prévues pour ces actes illégaux contre notre grand pays ! » a tweeté M. Trump vendredi soir.

L’ordonnance intervient quelques semaines après des manifestations sans précédent marquées par la destruction de symboles liées à la colonisation ou au racisme selon les interprétations. Des monuments et des statues d’officiers et d’autres personnalités historiques controversées ont été ciblés et vandalisés.

« Les individus et les organisations ont le droit de plaider pacifiquement pour l’enlèvement ou la construction de tout monument. Mais aucun individu ou groupe n’a le droit d’endommager, de détériorer ou d’enlever un monument par la force », indique l’ordonnance. De là, « les anarchistes et les extrémistes de gauche ont cherché à faire avancer une idéologie marginale qui décrit les États-Unis d’Amérique comme fondamentalement injustes et ont cherché à imposer cette idéologie aux Américains par la violence et l’intimidation des foules ».

L’ordonnance appelle les forces de l’ordre à « poursuivre dans toute la mesure du possible » quiconque « participe aux efforts visant à inciter à la violence ou à d’autres activités illégales en rapport avec les émeutes et les actes de vandalisme ». Selon nos sources, toute personne qui vandalise ou détruit un monument, une statue ou tout autre bien fédéral aux États-Unis peut écoper jusqu’à 10 ans de prison.