C’est acté mais sans surprise. Le président sortant Donald Trump, candidat à sa propre succession est enfin investi par ses partisans. Lors de leur congrès qui s’étale sur trois jours, le président n’a pas manqué d’attaquer son rival, Joe Biden, l’accusant de vouloir détruire l’Amérique.

Cette élection marquée par la pandémie du coronavirus est en effet l’une des plus importantes de l’histoire américaine. « C’est l’élection la plus importante de l’histoire de notre pays », a déclaré Trump avant de dénoncer une nouvelle fois le recours au vote par correspondance en raison de la pandémie. Il faut dire qu’il n’est pas d’accord avec ce vote qui pourtant n’est pas aussi entaché d’irrégularités de par le passé.

Au premier jour de la convention républicaine, qui se déroule à Charlotte en Caroline du Nord jusqu’à jeudi, Donald Trump et ses alliés ont mis en garde les électeurs contre les « démocrates radicaux ». Ces derniers auraient donc l’intention de « voler l’élection » et « détruire vos vies et vos villes ». Contrairement aux démocrates dont la convention a eu lieu en ligne, Trump et ses partisans ont plutôt opté pour une rencontre physique mais avec un nombre réduit de personnes. Le comité comportait 330 délégués réunis à Charlotte.

Lundi soir, Donald Trump a été vu dans deux séquences enregistrées : une avec des personnels soignants en première ligne face au Covid. Il le sait, sans les médecins, le bilan macabre de la Covid-19 allait être plus catastrophique.

Ensuite, le milliardaire s’est affiché avec des otages et des prisonniers américains libérés pendant son mandat. Il veut dire par là qu’il est toujours aux côtés des Américains et fait tout son possible pour « make America great again » ou disons « Rendre l’Amérique à nouveau grande », « Rendre sa grandeur à l’Amérique ».