Le nom du comédien Guehi Vêh est à la bouche de tous les Ivoiriens ces derniers jours. Accusé de délaisser des anciens acteurs artistiques du pays, le ministère ivoirien de la culture et de la francophonie, a réagi pour révéler qu’un don mensuel est octroyé à tous ces artistes qui n’exercent plus, Guéhi Vêh y compris.

De véritables tirades liées à l’assistance des anciens artistes ivoiriens en détresse font rage sur la toile. Tout est parti lorsque le comédien Guehi Vêh a été découvert dans une station à la sortie nord de Yopougon vendant des CD. Il se serait lancé dans cette activité qui n’honore aucunement une icône artistique à cause de la situation difficile qu’il vit après avoir quitté la scène.

Lire aussi : Côte d’Ivoire : Malade, Guehi Veh n’arrive plus  à  s’exprimer (Vidéo)

Sur les réseaux sociaux, tous s’intéressent au sort de cet artiste qui a été obligé de prendre sa retraite à cause d’un accident vasculaire cérébral ( AVC) qui lui a laissé des séquelles. Il survit grâce au commerce de ses propres œuvres et cela irrite vivement les internautes. Des attaques verbales sont lancées à l’endroit du gouvernement surtout que le concerné a dévoilé avoir été abandonné par les autorités du pays ainsi que ses camarades comédiens.

Les autorités ne sont pas restées indifférentes face aux critiques des Ivoiriens. Le ministère de la culture et de la francophonie a réagi pour éclaircir cette situation qui le place aux centres de tous les indignations. Selon un communiqué publié sur sa page facebook, ce mardi 16 février 2021, le ministère informe que Guehi Vêh bénéficie de 300.000 F CFA chaque mois. Le gouvernement ivoirien ne l’a pas laissé tomber comme l’opinion le pense.

Lire aussi : Guehi Vêh : « Gohou Michel m’a viré de son spectacle »

« Gueï Vèh, dès la survenue de sa maladie, a été soutenu financièrement. Et sur proposition de la Ministre de la Culture et de la Francophonie, Docteur Raymonde Goudou Coffie, il bénéficie du don mensuel de 300 000 frs que le Chef de l’Etat octroie aux icônes des Arts et de la Culture. Au regard de tout ceci, l’État soutien suffisamment les artistes », précise le communiqué. On comprend par là que la vente de CD n’était pas un dernier recours pour survivre, mais plutôt un choix libre.