Les récents dévoilements concernant des malversations financières à l’Assemblée nationale du Cameroun ont soulevé d’importantes préoccupations quant à la transparence et à la responsabilité financière au sein de cette institution.

Dans une lettre datée du 28 septembre, le président du comité ad hoc chargé d’évaluer la situation administrative et financière de l’Assemblée nationale, Théophile Baoro, a exigé des clarifications sur la disparition de près de 3 milliards de francs CFA des comptes de l’institution.

Les questeurs de l’Assemblée nationale ont mis en cause le caissier de l’Assemblée, l’agent comptable et le directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale dans cette affaire. Les implications de cette situation sont si graves que les chefs traditionnels de la région de Tokombéré, d’où est originaire Cavayé Yeguié Djibril, le président de l’Assemblée nationale, ont exprimé leur préoccupation. Ils ont formulé le vœu que les ressortissants de leur région ne soient pas inquiétés si l’audit révèle leur implication dans ces malversations financières, de peur que cela ne ternisse l’image de leur département.

Le 10 octobre, le président de l’Assemblée nationale, Cavayé Yeguié Djibril, est rentré à Yaoundé avec le rapport d’audit des questeurs. À présent, il lui incombe de préparer la prochaine session parlementaire. Cependant, cette affaire risque de brouiller davantage la frontière entre la politique et les traditions, soulevant des interrogations profondes quant à l’intégrité de l’Assemblée nationale.

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Les citoyens du Cameroun sont en attente, scrutant les développements à venir avec une grande impatience. Ils espèrent que des mesures strictes seront prises à l’encontre des individus impliqués dans ces malversations financières. Renforçant ainsi la confiance du public dans les institutions politiques du pays et rappelant l’importance cruciale de la transparence et de la responsabilité financière au sein du gouvernement.