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DEUX POLICIERS MIS EN EXAMEN POUR « HOMICIDE INVOLONTAIRE »



Deux des quatre policiers mis en cause dans la mort de Cédric Chouviat, à la suite d’un contrôle routier le 3 janvier à Paris, ont été mis en examen les 7 et 8 juillet pour « homicide involontaire », a appris mercredi 15 juillet Le Monde, confirmant une information de Franceinfo.

Une troisième membre de l’équipage, également convoquée par les juges d’instruction chargé du dossier, a elle été placée vendredi sous le statut de témoin assisté dans cette enquête sur la mort de cet homme de 42 ans des suites d’une asphyxie avec « fracture du larynx ». Le quatrième policier devait être entendu jeudi, selon une source proche du dossier.

Les deux policiers mis en examen les 7 et 8 juillet ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction de contact avec le reste de l’équipage, a précisé la source judiciaire.Les quatre policiers avaient été placés en garde à vue, le 17 juin, et auditionnés par l’inspection générale de la police nationale, dans le cadre de l’information judiciaire ouverte pour « homicide involontaire ».

« J’étouffe ! »

« J’étouffe ! » Le cri d’agonie est répété sept fois. Ce sont les derniers mots prononcés par Cédric Chouviat lors de son interpellation par la police. Le Monde et Mediapart ont eu accès aux enregistrements du téléphone de ce livreur, père de famille. Sur les bandes vidéo, on entend clairement l’échange entre cet homme et les quatre fonctionnaires à l’origine de son arrestation et de son décès.

Filmée de loin par des passants, la scène, qui a eu lieu aux abords de la Tour Eiffel, gardait jusque-là une part de mystère. Mais les enquêteurs ont eu accès aux neuf vidéos tournées par Cédric Chouviat lui-même et aux trois autres prises par l’une des policières impliquées dans l’arrestation. Ces douze minutes d’échanges permettent de mieux comprendre les circonstances dans lesquelles les fonctionnaires ont décidé de procéder à l’interpellation. L’homme a été plaqué au sol sur le ventre ; d’après un témoin présent sur les lieux, une clé d’étranglement a été effectuée. Victime d’un malaise cardiaque, Cédric Chouviat a été transporté à l’hôpital dans le coma. Il est mort deux jours plus tard. L’autopsie a mis en lumière une asphyxie avec « une fracture du larynx ».

Lors d’une conférence de presse le 23 juin, ses proches ont demandé au président de la République de suspendre les quatre fonctionnaires mis en cause et d’interdire définitivement la clé d’étranglement et le plaquage ventral, les deux techniques policières utilisées ce jour-là. L’ex-ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, a annoncé l’abandon futur de cette technique début juin, mais elle reste autorisée en attendant une méthode alternative.

 

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