La roue de l’histoire tourne et celle de la politique en est visiblement un exemple. Les Pro-Ouattara font face à l’histoire. En décembre 2010, après l’élection présidentielle de novembre qui avait soldé à climat d’hostilité entre les Pro-Gbagbo et les Pro-Ouattara, le Premier ministre d’alors Guillaume Soro avait appelé mardi 21 décembre les Ivoiriens à « la désobéissance au gouvernement factice » de son challenger Laurent Gbagbo, « jusqu’à son départ ».

Guillaume Soro dans son appel avait appelé à la désobéissance civile qui consistait à manquer du respect à toutes les institutions et le gouvernement sous le régime Gbagbo. Effectivement les Pro-Ouattara avaient vraiment accepté ce ‘’désordre’’ qui avait fini mal donnant victoire au camp Ouattara.

Au cours de ces hostilités, plus de 3000 Ivoiriens ont trouvé la mort. Laurent Gbagbo et son équipe surtout l’ancien ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé ont été embarqué à la CPI pour le jugement de crime contre l’humanité. Jugés et acquittés, les eux hommes peinent à revenir dans leur pays.

L’histoire est en train de rattraper le camp Ouattara

Aujourd’hui, l’histoire est en train de rattraper le camp Ouattara qui avait appelé à la désobéissance civile. Dans un message adressé à la côte d’ivoire ce dimanche par l’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié au nom de l’opposition, il appelle à la “désobéissance civile” face à la “forfaiture” de la candidature controversée à un troisième mandat du chef de l’État Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

« Ce message montre clairement que les Pro-Ouattara font face à l’histoire et doivent valablement en tirer leçon », écrit un internaute. « Même si aujourd’hui, Guillaume Soro devient l’opposant du régime Ouattara, il en a une responsabilité dans cette affaire », renchérit d’autre.