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Des révélations sur la levée de blocus devant le domicile de Maurice Kamto



On en apprend un peu plus sur la levée du blocus imposé devant le domicile de l’opposant camerounais, Maurice Kamto. Ce dernier, s’est retrouvé confiné dans son domicile sans possibilité de sortir suite à son appel à manifester. Par rapport à sa « mise en liberté » ce mardi 8 décembre, les positions se contredisent. Il y a d’un côté ceux qui estiment que le président Paul Biya a choisi de son plein gré de laisser Maurice Kamto vaquer à ses occupations. D’autres par contre sont formels sur les pressions qui auraient lourdement pesées sur le président camerounais.

Pour Anatole Mvena, membre du RDPC et président du Collectif des retraités d’Afrique centrale, cette libération de Maurice Kamto est la volonté du président Biya. Rien à avoir avec une quelconque pression. « Vous savez, le président Paul Biya a l’esprit du pardon. Je pense qu’on ne peut pas dire que, la libération de Kamto, est due à des pressions. Le Cameroun est un pays souverain. Alors, s’il a libéré Kamto, c’est son fils. Et Kamto doit comprendre que le président Biya est le père de la Nation », estime Anatole Mvena cité par Camerounweb.

Henriette Ekwe, ancienne prisonnière politique et analyste politique a un avis contraire. Elle en est d’ailleurs persuadée. « Je crois que le président de la République est sous pression. Vous ne pouvez pas dire que vous êtes un démocrate et mettre en résidence surveillée un dirigeant politique pendant trois mois. On l’a arrêté chez lui et d’autres sont encore en prison. »

Depuis un peu plus de deux mois déjà, l’opposant a été assigné à résidence. Plus d’une vingtaine de policiers se relayaient afin qu’il ne puisse pas sortir. Même les visites étaient filtrées et la majorité interdite. En effet, Maurice Kamto avait appelé à des manifestations pour dire non aux élections régionales, demander la fin du conflit anglophone et la départ de Paul Biya à la tête du pays. Les manifestations seront par après réprimées dans le pays. Les ONG Un Monde Avenir et le REDHAC, condamnaient l’usage abusif de la force contre les manifestants du 22 septembre, dans certaines villes du Cameroun. D’après nos sources, une centaine de militants du MRC seraient en prison.
Notons qu’en octobre dernier, soit un mois après son assignation en résidence surveillée, l’ONU demandait déjà la libération de Maurice Kamto.

 

Lire aussi : Cameroun : Très bonne nouvelle pour l’opposant Maurice Kamto

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