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Des Britanniques souhaiteraient que Tony Blair soit jugé comme criminel de guerre



Des Britanniques souhaiteraient que Tony Blair soit jugé comme criminel de guerre

L’enquête a été menée le jour où la Haute Cour a bloqué une poursuite privée contre l’ancien Premier ministre

Par Chloe Farand pour The Independent le 1er août 2017

Note: La version originale de cet article a été publiée il y a deux ans mais il est peu probable que les sentiments des Britanniques à l’égard de Tony Blair aient beaucoup changés depuis.

Un total de 33% des répondants à un sondage YouGov ont déclaré que Tony Blair devrait être jugé comme criminel de guerre pour la guerre en Irak.

Réalisé le même jour ou la Haute Cour bloquait la demande d’un ancien chef d’état-major de l’armée irakienne d’engager des poursuites à titre privé contre l’ancien Premier ministre, l’enquête YouGov a demandé à 3264 adultes de la population britannique de choisir l’une des cinq déclarations qui résument le mieux leurs vues sur lui à propos de la guerre en Irak.

Un tiers – 33% – des participants à l’enquête ont choisi «M. Blair a sciemment induit le Parlement et le public en erreur et devrait être jugé comme criminel de guerre».

Le nombre de personnes interrogées qui ont déclaré que M. Blair devrait être jugé en tant que criminel de guerre était plus élevé chez les personnes de plus de 65 ans: 42% d’entre elles ont choisi cette réponse, contre 26% seulement de celles âgées de 18 à 24 ans.

Dans l’ensemble, environ 27% ont répondu qu’ils ne savaient pas laquelle des déclarations résumaient le mieux leurs points de vue sur la question et 15% ont déclaré qu’ils étaient d’accord pour dire qu’il «avait sciemment induit le Parlement et le public en erreur, mais nous devrions maintenant passer à autre chose et ne prendre aucune mesure contre lui». .

Près de la moitié des 18-24 ans, soit 47%, ont déclaré ne pas savoir quelle déclaration choisir.

Parmi les répondants, 13% ont choisi la phrase: «Même si certains détails étaient erronés, M. Blair avait raison de dire que le régime de Saddam Hussein était extrêmement dangereux».

12% ont déclaré que M. Blair avait induit le Parlement et le public en erreur au sujet de l’ampleur de la menace irakienne « mais n’avait pas l’intention de le faire ».

Parmi les électeurs qui se sont identifiés comme électeurs conservateurs, 40% ont déclaré vouloir voir M. Blair jugé comme un criminel de guerre, contre 31% des électeurs travaillistes et 25% des libéraux démocrates.

Parmi les électeurs du SNP (Scottish National Party, le principal parti indépendantiste écossais), 39% ont déclaré vouloir le voir jugé, de même que 54% des électeurs d’Ukip.

Les conclusions arrivent alors que le débat sur les poursuites pénales engagées à l’encontre de M. Blair a repris après que Lord Thomas of Cwmgiedd, le président de la Cour suprême, et le juge Ouseley aient rejeté la demande de poursuite du général Abdul Wahed Shannan Al Rabbat, déclarant qu’il n’y avait « aucune perspective » pour que l’affaire gagne.

Le général a accusé M. Blair d’avoir commis un «crime d’agression» en envahissant l’Irak en 2003 pour renverser son dirigeant Saddam Hussein. Il souhaitait poursuivre M. Blair aux côtés de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Jack Straw, et de Lord Goldsmith, alors procureur général.

Sa demande de contrôle judiciaire à la High Court visait à annuler une décision de la Chambre des Lords en 2006, selon laquelle il n’existait aucun crime tel que le crime d’agression en vertu du droit anglais et gallois.

Le général habite à Oman et ne possède pas de passeport pour se rendre au Royaume-Uni.

Le Royaume-Uni faisait partie d’une coalition dirigée par les États-Unis qui avait envahi l’Irak après que l’ancien président américain George W Bush et M. Blair avaient accusé Hussein de posséder des armes de destruction massive et d’avoir des liens avec des terroristes.

Mais le rapport Chilcot, qui résumait les conclusions d’une enquête publique sur le rôle de la Grande-Bretagne dans la guerre, a conclu que M. Blair avait sciemment brouillé les frontières entre ce qu’il croyait et ce qu’il savait.

Il a constaté que l’ancien Premier ministre s’était convaincu avec une certitude injustifiée que Saddam Hussein disposait d’armes de destruction massive, alors que les rapports de renseignements n’avaient pas établi «au-delà de tout doute» leur existence.

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