La mort du président iranien Ebrahim Raïssi, du ministre des Affaires étrangères, et de plusieurs autres hauts responsables dans un accident d’hélicoptère constitue une immense perte pour l’Iran. Cet événement survient à un moment critique, marqué par une « crise de légitimité intérieure » et des tensions croissantes entre Téhéran et Tel Aviv.
Sanam Vakil, directrice du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Chatham House, a souligné la gravité de cette situation. La disparition du chef de l’État et du ministre des Affaires étrangères pose un problème majeur pour la République islamique. Toutefois, le gouvernement iranien tentera de démontrer que ses institutions restent fonctionnelles et engagées à maintenir le calendrier électoral prévu dans deux mois. Vakil a précisé que ce processus serait complexe et nécessiterait un soutien public significatif, mais elle est convaincue que l’Iran s’efforcera de commémorer Ebrahim Raïssi en tant que martyr de la République islamique.
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Selon la constitution iranienne, en cas de décès du président, le vice-président assume ses fonctions, avec l’approbation du Guide suprême, Ali Khamenei. Une nouvelle élection présidentielle doit alors être organisée dans les 50 jours suivant l’événement. Vakil a également indiqué que l’élite iranienne privilégierait un candidat capable de maintenir la légitimité idéologique du régime et de protéger le système.
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Commandez MaintenantEbrahim Raïssi, qui a remporté l’élection présidentielle de 2021 avec le taux de participation le plus faible de l’histoire de la République islamique, laisse un héritage complexe.
La perte tragique du président iranien : Conséquences et perspectives
La mort du président iranien Ebrahim Raïssi, du ministre des Affaires étrangères, et de plusieurs autres hauts responsables dans un accident d’hélicoptère constitue une immense perte pour l’Iran. Cet événement survient à un moment critique, marqué par une « crise de légitimité intérieure » et des tensions croissantes entre Téhéran et Tel Aviv.
Sanam Vakil, directrice du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Chatham House, a souligné la gravité de cette situation. La disparition du chef de l’État et du ministre des Affaires étrangères pose un problème majeur pour la République islamique. Toutefois, le gouvernement iranien tentera de démontrer que ses institutions restent fonctionnelles et engagées à maintenir le calendrier électoral prévu dans deux mois. Vakil a précisé que ce processus serait complexe et nécessiterait un soutien public significatif, mais elle est convaincue que l’Iran s’efforcera de commémorer Ebrahim Raïssi en tant que martyr de la République islamique.
Selon la constitution iranienne, en cas de décès du président, le vice-président assume ses fonctions, avec l’approbation du Guide suprême, Ali Khamenei. Une nouvelle élection présidentielle doit alors être organisée dans les 50 jours suivant l’événement. Vakil a également indiqué que l’élite iranienne privilégierait un candidat capable de maintenir la légitimité idéologique du régime et de protéger le système.