En ce 6 novembre, jour anniversaire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le parti fondé par Paul Biya, la question de sa candidature à l’élection présidentielle de 2025 suscite un débat animé au sein du parti et de la nation . Alors que certains partisans intensifient leurs appels en faveur d’une nouvelle candidature du président en exercice, d’autres, y compris au sein même du RDPC, soulignent son âge avancé comme un obstacle majeur.

À l’approche de l’élection présidentielle prévue en 2025, les partisans de Paul Biya ont lancé une campagne intensive pour le convaincre de se représenter pour un nouveau mandat. Ces partisans estiment que malgré ses 92 ans en 2025, Paul Biya demeure le candidat idéal pour diriger le pays. Cependant, cette perspective a généré des critiques et des inquiétudes, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du parti présidentiel.

Au sein même du RDPC, des voix discordantes se font entendre, mettant en avant l’âge avancé du président Biya comme un facteur limitant pour son leadership futur. Ces critiques soulignent l’importance de permettre l’émergence d’une nouvelle génération de leaders au sein du parti et du pays. Malgré cela, les dirigeants les plus éminents du RDPC persistent dans leurs appels en faveur de la candidature de Paul Biya.

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Cette situation crée des tensions au sein du parti au pouvoir, mettant en évidence les divergences d’opinions quant à la direction future du Cameroun. Alors que certains estiment que la longue expérience politique de Biya est un atout, d’autres insistent sur la nécessité d’un renouveau et d’un rajeunissement politique pour répondre aux défis actuels du pays.

Au-delà des frontières du Cameroun, cette controverse a attiré l’attention internationale, suscitant des discussions sur la démocratie et la succession politique dans le pays. Certains observateurs appellent à un débat ouvert et transparent sur l’avenir politique du Cameroun, mettant en avant l’importance d’une transition politique pacifique et inclusive pour assurer la stabilité et le progrès à long terme du pays.

Dans l’attente des développements à venir, le Cameroun reste le théâtre d’un débat complexe et passionné, reflétant les défis auxquels sont confrontés de nombreux pays en matière de leadership politique et de succession dans un contexte de vieillissement des dirigeants.