Depuis la fermeture des frontières nigérianes le 20 août 2019, des discussions ont été entreprises de part et d’autres avec le président de la république nigériane Buhari. Il a été dit que d’ici peu des dispositions seront prises afin que cette fermeture soit levée. Même Patrice Talon, président du Bénin a annoncé avec une certaine conviction et assurance que l’ouverture de la frontière sera effective d’ici peu et que les activités pourraient reprendre en toute tranquillité.
Mais malheureusement, depuis le 20 Août dernier, malgré les efforts et concertations tripartites venant de ses homologues, Muhammadu Buhari prend une décision en annonçant ses nouvelles conditions qui au lieu d’accélérer la réouverture des frontières de son pays va plutôt retarder celle-ci tout en étant conscient de l’impact que cela cause sur les pays voisins notamment le Niger et le Bénin. Muhammadou Buhari déclare que s’il n’est pas convaincu d’avoir résolu certains problèmes qui impactent quelques travaux du comité sur le point d’établir de nouvelles règles, ses frontières resteront encore fermées.
À la dernière rencontre du président Buhari et Nana Akufo-Addo à Londres, le président nigérian explique que ses agriculteurs sont maintenant heureux de leur récolte puisqu’ils bénéficient d’un bon marché. Il rajoute qu’ils sont en train de persévérer dans la drogue dure puis les armes. Et une fois ceci achevé, ils pourront mieux réfléchir sur la réouverture des frontières. Pour lui, les véhicules transporteurs de produits vivriers et passant par leur territoire transportent également des drogues dures ainsi que les armes qui impactent la jeunesse nigériane. Donc il n’est pas question d’ouvrir les frontières tant que ce problème n’est pas résolu.
Pour finir, Muhammadu Buhari affirme que si cette décision a été prise et maintenue jusqu’à maintenant, ce n’est pas dans l’intention de punir les pays voisins mais plutôt renforcer la sécurité et accroître l’économie au sein du pays.