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Crise politique au Tchad : Patrice Talon se prononce

Crise Politique Au Tchad : Patrice Talon Se Prononce

Ce vendredi 30 avril sur RFI, le président béninois Patrice Talon s’est également prononcé sur cette crise que connaissent les Tchadiens suite au décès de leur ancien président Idriss Déby Itno. Contrairement à d’autres qui se sont prononcés, le dirigeant béninois n’a pris parti dans cette dispute entre société civile et Conseil militaire de transition.

 

La situation sociopolitique déconcertante au Tchad instaurée suite au décès d’Idriss Déby, inquiète pratiquement tous les dirigeants africains.  Cette crise marquée par la mise en place d’un Conseil Militaire de Transition, dirigé par le fils du président défunt, le Général Mahamat Idriss Deby, a également fait réagir Patrice Talon sur RFI ce vendredi.

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C’est avec beaucoup de retenues que le président béninois s’est prononcé sur cette affaire au cœur des discussions depuis quelques jours. Patrice Talon a décidé de placer quelques mots sur la situation sociopolitique du Tchad tout en prévénant : « ce n’est pas dans mes habitudes de me prononcer et donner mon avis personnel sur ce qui se passe dans un pays frère et voisin ».

 

« La situation est déjà si difficile là-bas que je n’ai pas à mettre de l’huile sur le feu », a-t-il fait remarquer. Avant de poursuivre : « je souhaite que les Tchadiens, les uns et les autres, puissent trouver les voies et moyens pour que la paix règne, pour que le développement ait lieu ». Le chef de l’Etat béninois s’est également prononcé sur la présence contestée de tout bord d’Emmanuel Macron aux obsèques d’Idriss Déby.

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« Le président défunt a beaucoup fait pour la sous-région en matière de terrorisme. C’est un homme que moi j’admire beaucoup pour son courage et sa contribution à la sécurité dans notre région », a déclaré le président béninois. Donc, selon lui, « aller à ses obsèques me parait légitime pour tous ceux qui veulent saluer l’homme qu’il a été et les services qu’il a rendus à l’Afrique. Si j’avais pu, peut-être que je serais allé à ses obsèques parce qu’il le mérite bien. Mais cela n’a rien avoir avec le déroulement du processus politique au Tchad. C’est deux choses qui n’ont rien avoir, l’une avec l’autre ».