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Crise Israël-Hamas : Quelles conséquences pour le pétrole ?

Crise Israël-Hamas : Quelles Conséquences Pour Le Pétrole ?

L’attaque surprise du Hamas contre des villes israéliennes, coïncidant avec le 50e anniversaire de la guerre du Kippour, a ravivé les souvenirs du conflit de 1973 et de la crise énergétique qui a suivi. La presse internationale se demande si les prix du pétrole vont à nouveau grimper en flèche en raison du conflit Israël-Hamas, rappelant ainsi la hausse de près de 350 % du prix du pétrole entre 1973 et 1974, suite à l’embargo pétrolier décrété par l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP).

Cependant, les experts s’accordent à dire que la situation actuelle est radicalement différente de celle de 1973. Karen Kneissl, ancienne ministre autrichienne des Affaires étrangères, souligne que les leçons tirées de 1973 ont conduit les pays à créer des stocks de pétrole pour éviter une perte totale en cas d’embargo soudain. Selon elle, bien que les prix du pétrole augmentent déjà, une répétition exacte de la crise de 1973 semble peu probable.

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Le Dr Mamdouh G. Salameh, économiste international du pétrole, partage cet avis. Il estime que les menaces pour les marchés du pétrole et de l’énergie sont minimes, même si les prix bénéficieront d’une prime de guerre. Il souligne que les grandes puissances impliquées dans la guerre du Kippour en 1973, telles que l’Égypte et la Syrie, se sont désengagées.

L’Égypte a signé un traité de paix avec Israël, la Syrie est embourbée dans une guerre civile, et les producteurs de pétrole du Golfe n’ont pas montré d’intérêt à réduire considérablement les flux de pétrole ou à s’impliquer dans le conflit actuel.

De plus, l’Iran, le Liban et même les groupes militants comme le Hezbollah ne semblent pas enclins à engager une guerre totale avec Israël, même s’ils lancent sporadiquement des attaques. Ainsi, bien que la tension persiste au Moyen-Orient, les scénarios de la crise pétrolière de 1973 semblent peu probables dans le contexte actuel.