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Crise au Burkina Faso : l’UE menace de sanctionner la junte



L’UE a déclaré qu’elle pourrait retirer l’aide financière du Burkina Faso et frapper les putschistes de sanctions si « l’ordre constitutionnel » n’est pas rétabli.

Le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a mis en garde mercredi contre de nouvelles mesures punitives contre le Burkina Faso après qu’une junte militaire a pris le contrôle du pays d’Afrique de l’Ouest plus tôt cette semaine.

Qu’a dit Borrell ?

« Si l’ordre constitutionnel n’est pas rétabli, il y aura des conséquences immédiates pour notre partenariat avec le pays », a déclaré Borrell dans des remarques visant « des éléments des forces armées ». L’UE a appelé à la libération du président détenu Roch Kaboré.

Le haut diplomate de l’UE a suggéré que le bloc des 27 membres pourrait retirer l’aide financière du Burkina Faso. Une autre option pourrait être d’imposer de nouvelles sanctions aux putschistes.

Borrell devait rencontrer des diplomates du Tchad, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Burkina Faso à Bruxelles mercredi lors d’une séance à huis clos, mais les pourparlers ont été reportés.

Pendant ce temps, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a annoncé mercredi qu’elle tiendrait une réunion virtuelle d’urgence vendredi pour discuter du coup d’État.

La CEDEAO, avec l’Union africaine, a condamné le coup d’État militaire au Burkina Faso.

Pourquoi l’armée a-t-elle pris le contrôle du pouvoir ?

Kaboré a été détenu au milieu de la colère populaire face à la façon dont le gouvernement traite les extrémistes islamiques. Les manifestants sont descendus dans la rue ces derniers mois pour demander à Kaboré de démissionner de ses fonctions.

Les attaques de groupes liés à Al-Qaïda et au soi-disant « État islamique » (EI) ont déplacé plus de 1,5 million de personnes au Burkina Faso d’ici la fin de 2021. Plus de 2 000 personnes dans ce pays d’Afrique de l’Ouest ont été tuées par des attaques islamistes l’année dernière.

Les forces armées ont cité la détérioration de la situation sécuritaire du Burkina Faso comme raison du coup d’État.

Une source au sein du parti Mouvement populaire pour le progrès (MPP) de Kaboré a déclaré mercredi à l’agence de presse française AFP que le président était « en bonne santé physique », affirmant qu’il se trouvait dans une « villa présidentielle en résidence surveillée ».

Le MPP avait précédemment affirmé qu’il y avait eu une « tentative d’assassinat avortée » contre Kaboré.

Kabore, qui a 64 ans, a pris ses fonctions en 2015 après un soulèvement contre l’ancien dirigeant Blaise Compaoré.

Deux autres pays d’Afrique de l’Ouest, le Mali et la Guinée, ont également été pris en charge par des éléments de l’armée au cours de l’année dernière.

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