La Cour pénale internationale (CPI) a donné à Israël et aux Palestiniens jusqu’au 16 mars pour apporter leurs versions dans l’enquête menée par l’incontournable procureure de la CPI, Fatou Bensouda, sur les « crimes de guerre » qui auraient été commis par l’Etat hébreu en Cisjordanie. C’était le mardi passé que cette information a été publiée.

La procureure aura donc jusqu’au 30 mars pour examiner les réponses d’Israël et des Palestiniens.

Par ailleurs, les parties tierces ont aussi la possibilité de déposer un dossier avant le 14 février.

Mme Bensouda avait déclaré le mois passé, être « convaincue qu’il existe une base raisonnable justifiant l’ouverture d’une enquête dans la situation en Palestine » et « que des crimes de guerre ont été commis ou sont en train de l’être en Cisjordanie, notamment à Jérusalem-Est, et dans la bande de Gaza ».

Comme réplique, Benyamin Netanyahou, premier ministre israélien avait qualifié d’ »absurde » l’affirmation de la Cour pénale internationale selon laquelle il y aurait des motifs pour enquêter sur des “crimes de guerre” qui auraient été commis par Israël en Cisjordanie.

« Alors que nous progressons vers de nouveaux lieux d’espoir et de paix avec nos voisins arabes, la Cour pénale internationale de La Haye recule. Elle est finalement devenue une arme dans la guerre politique contre Israël », avait-il affirmé.