Le Brésil envisage sérieusement de revoir son adhésion à la Cour pénale internationale (CPI), selon des déclarations du ministre de la Justice, Flavio Dino, devant le Sénat.
La principale préoccupation soulevée par le Brésil est le déséquilibre au sein de la CPI, où certaines grandes puissances comme la Chine et les États-Unis ont signé le Statut de Rome, mais ne l’ont pas ratifié. Cela crée une disparité dans l’application de la juridiction de la CPI.
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Commandez MaintenantLe ministre de la Justice a exprimé cette inquiétude en déclarant : « Le statut de la Cour pénale internationale a été ratifié dans le droit brésilien, mais de nombreux, y compris les plus puissants, n’ont pas fait cette démarche. Le Président Lula a souligné qu’il existait un déséquilibre entre les pays qui adhèrent à la juridiction de la CPI et ceux qui n’y adhèrent pas, comme les États-Unis, la Chine ou d’autres. La diplomatie brésilienne pourrait reconsidérer son engagement envers cet accord, car il n’y a pas d’égalité entre pays dans l’application de cet instrument. »
Cette réflexion du Brésil sur son adhésion à la Cour Pénale Internationale intervient également après que le Président brésilien Lula ait annoncé que Vladimir Poutine ne serait pas arrêté s’il se rendait au sommet du G20 prévu en 2024 à Rio de Janeiro. Cette déclaration est intervenue en réponse à un mandat d’arrêt émis par la CPI contre le Président russe en mars dernier.
Cette situation a suscité des tensions diplomatiques entre la CPI et certains pays, dont le Brésil, remettant en question leur soutien continu à l’organisation internationale.