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CPI : Laurent Gbagbo interdit d’accorder des interviews aux médias



Dans un document reçu par le Maître Emmanuel Altit, avocat de l’ex président de la Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo, dont le journal Afriksoir a reçu une copie, il figure des décrets « insupportables » recommandés par la CPI à l’ex-chef d’État ivoirien. Déjà interdit de se mêler des affaires politiques du pays et ne résider que dans des pays membre de la CPI, on lui retire ses droits en tant que citoyen.

Selon quelques sources concordantes, ceci explique mieux la raison pour laquelle Laurent Gbagbo, à la différence de Charles Blé Goudé, son co-détenu, est resté silencieux depuis sa détention. Explique le Maître Emmanuel Altit, avocat de Laurent Gbagbo.
Il était dit dans un arrêt de la Chambre d’appel du 1er février 2019 que Gbagbo après sa libération, disposerait des droits humains fondamentaux tout comme les autres et qui sont intrinsèquement liés à la personne de l’intéressé. C’est entre autres, le droit de choisir le pays où vivre, le droit d’aller et venir librement, le droit de s’exprimer librement, le droit à une vie familiale normale et le droit au respect de sa vie privée ».

Cependant, il est d’après l’avocat de Gbagbo injuste de remarquer qu’il soit privé de tous ces droits qui font d’un être un citoyen.
La Chambre d’appel a privé Gbagbo du « droit de s’exprimer en tant que militant ou responsable politique, le droit de participer publiquement à la détermination du programme d’un parti politique, le droit de participer à des meetings politiques, le droit de participer à des émissions radio, télévisées, dans lesquelles il serait fait mention de sa carrière politique ou de sa vision politique, le droit de pouvoir répondre aux questions de journalistes ou d’historiens concernant sa carrière ou sa vision politique ». A déclaré Emmanuel Altit.

Pour conclure, le Maître Altit affirme que ces droits dont ne peut faire usage l’ex président de la république ivoirienne parce qu’interdit par la CPI, rend non seulement cette décision contraire aux arrêts de la cour pénale mais font aussi de Laurent Gbagbo un non-citoyen.

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