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CPI : Gbagbo et Blé Goudé désormais libres de tout mouvement, mais…



Ce jeudi 28 mai, la CPI a annoncé avoir autorisé Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, assignés à résidence respectivement à Bruxelles et à la Haye à se déplacer s’ils le souhaitent sous certaines conditions.

Si l’on s’en tient au porte-parole de la Cour, les juges ayant rejeté la demande de liberté sans condition présentée par l’ancien chef d’Etat ivoirien, ont précisé que tout pays dans lequel Laurent Gbagbo souhaitera se rendre doit accepter au préalable de le recevoir.

Autre condition évoquée, c’est que M. Gbagbo devra se présenter chaque semaine auprès des autorités du pays d’accueil ou auprès de la Cour.

 

Lire aussi: Coup de tonnerre : Laurent Gbagbo et Blé Goudé sont acquittés définitivement

Âgé de 74 ans, l’ancien président ivoirien vit depuis à Bruxelles, alors que M. Blé Goudé, 48 ans, est resté à La Haye. En dehors de la CPI, les deux personnalités ont maille à partir avec la justice ivoirienne.

Pour rappel, c’était en novembre 2019 que la justice ivoirienne avait condamné en appel l’ex-président Gbagbo par contumace à 20 ans de prison pour le “braquage” de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest pendant la crise post-électorale de 2010-2011.

Son ancien ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé, lui, par contre avait été condamné en décembre 2019 par contumace à 20 ans de prison pour des crimes commis dans le cadre de la crise post-électorale de 2010-2011.

En février 2019, Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé ont été libérés sous conditions, avec l’obligation de résider dans un Etat membre de la CPI disposé à les accueillir en attendant le procès en appel.

L’ancien président ivoirien Henri Konan Bédié, chef du parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), avait exprimé sa “joie”, estimant que cette décision de justice est “un moment de bonheur pour la majorité des Ivoiriens“:

“Savourons collectivement cette immense joie, car nous tenons désormais, l’une des clés de notre réconciliation nationale” a t-il déclaré.

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Réagissant au côté de l’AFP, Franck Anderson Kouassi, le porte-parole du Front Populaire Ivoirien a déclaré “Nous sommes contents, c’était important que ces restrictions soient levées”, et d’ajouter, “On attend maintenant la date de son retour au pays. On va l’accueillir”.

Crédit photo: UN News

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