Un dernier combat de Fatou Bensouda ? Alors qu’elle s’apprête a quitté ses fonctions en juin 2021, la magistrate de la Cour pénale internationale a obtenu que sa juridiction soit compétente pour enquêter dans les territoires palestiniens, et notamment à Gaza, sur des plaintes consécutives à la guerre de 2014.

Fatou a poussé pour que la Cour prenne le relais d’une enquête préliminaire de cinq ans sur les actions menées au cours de l’opération israélienne Bordure protectrice de l’été 2014. Selon l’ONU, 1.163 Palestiniens, dont 795 civils et 230 enfants, y avaient été tués.

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C’est avec fureur que Benjamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, a accueilli l’annonce vendredi de la Cour pénale internationale (CPI) de se déclarer compétente pour les faits survenus dans les territoires palestiniens occupés, ce qui pourrait conduire à une enquête pour crimes de guerre.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a fustigé cette décision dans un communiqué : « Aujourd’hui le tribunal a une nouvelle fois prouvé qu’il est un organe politique et pas une institution judiciaire », a déclaré  Netanyahu, estimant que par sa décision, la CPI nuisait au « droit des démocraties à se défendre contre le terrorisme ».

Ce combat de Bensouda, 60 ans, sera son dernier à La Haye puisque la magistrate quittera ses fonctions en juin. D’ici là, elle risque de s’attirer les foudres de l’Etat hébreu, qui n’est pas membre de la CPI et pointe plutôt les crimes commis par le Hamas.

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