Le ministre Yark Damehame en charge de la sécurité a expliqué vendredi que les militaires n’ont battu aucune femme enceinte. Selon lui, il s’agissait d’un fake news. Le ministre a fait savoir que les forces de l’ordre ne sont pas aussi inhumains pour s’adonner à un tel acte.
Selon les dernières informations, la femme était plutôt parmi les personnes qui fuyaient les forces de l’ordre. C’est du moins ce que rapporte un des défenseurs des droits de l’homme au Togo. Il est allé aux sources et a pu avoir des éclaircissements.
« La femme enceinte décédée il y a 4 jours à Avepozo n’a pas été frappée par les policiers. Elle courait comme d’autres citoyens surpris par le couvre-feu, et était tombée sur son ventre. Conduite à l’hôpital, le travail s’est déclenché. Elle a pu accoucher et a rendu l’âme le lendemain, probablement des suites des malaises qu’elle avait eus », explique K. Igneza Ihou, Défenseur des droits de l’Homme , Membre de la LTDH.
Mais quoi qu’il en soit, des forces de l’ordre ont porté la main à des citoyens ayant violé le couvre-feu. Il y a eu mort d’hommes. Et ça, les organisations des droits de l’homme sont interpellées en âme et conscience pour faire la lumière là dessus. Le couvre-feu décrété depuis le 1er avril 2020 par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé a donné lieu à toute sorte de brimades, de bavures policières. Des vidéos de bastonnade ont circulé sur la toile.
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