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Coups de feu et explosions entendus au camp où vit Assimi Goita



Des coups de feu ont été entendus tôt vendredi près d’une base militaire clé près de la capitale malienne, selon des journalistes locaux et des habitants, bien que la cause des explosions n’ait pas été immédiatement claire.
Un habitant, s’adressant à l’AFP sous couvert d’anonymat, a déclaré que « vers 5h00 du matin, des hommes armés non identifiés ont attaqué Kati », une ville à la périphérie de la capitale malienne Bamako où se trouve une importante base militaire.
Une autre source a déclaré à l’AFP : « Notre base est attaquée ».
A 8 heures locales, un journaliste de l’AFP a également entendu des détonations provenant de l’intérieur du camp.
Des membres des forces spéciales maliennes ont été déployés dans la zone et deux hélicoptères ont survolé la zone.
L’ambassade de France a envoyé des SMS aux ressortissants français précisant qu’une attaque est en cours à Kati et appelant à la prudence.
Les autorités locales de Kati n’ont pas pu être jointes dans l’immédiat pour commenter.
Base militaire au cœur des coups d’État passés
La base de Kati est le nœud de l’appareil militaire malien. La base a été le théâtre de mutineries en 2012 et 2020 qui ont conduit à des coups d’État réussis,
Le pays appauvri et enclavé est gouverné par une junte dirigée par le colonel Assimi Goita, qui a chassé le président élu, Ibrahim Boubacar Keita, en août 2020 et a mené un deuxième coup d’État en mai suivant.
La junte a organisé un deuxième coup d’État en 2021 pour expulser un président civil par intérim qui était en désaccord avec Goita.
Goita est alors devenu président par intérim. Il prévoit de continuer à diriger un gouvernement de transition jusqu’à la tenue d’élections en 2024.
Son gouvernement s’est disputé à plusieurs reprises avec les pays voisins et les puissances internationales au sujet des retards électoraux, des abus présumés de l’armée et de la coopération avec des mercenaires russes dans la lutte contre l’insurrection islamiste.
Malgré son arrivée au pouvoir en s’engageant à éradiquer l’insurrection, la junte n’a pas été en mesure d’empêcher les insurgés d’étendre leurs opérations plus au sud à partir de leurs refuges du nord et du centre.

Avec AFP et Reuters

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