Avec six stades sortis de terre, deux enceintes rénovées… Le Qatar se trouve face à un défi colossal. Trouver une seconde vie à des coquilles vides. L’enjeu, c’est de savoir ces stades vont vivre au lendemain de la coupe du monde 2022.
Stade de Lusail, stade 974, stade Al Thumama, sur le site officiel de la Fifa World Cup Qatar 2022, les noms des enceintes sportives défilent. Pour accueillir la Coupe du monde du football 2022, le pays du Moyen-Orient a sorti les grands moyens. Le Qatar a construit pas moins de six stades et en a rénové deux sur son territoire. Aujourd’hui, il certifie qu’une seconde vie attend ces infrastructures.
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Commandez MaintenantPremier changement majeur : la plupart des stades de 40.000 places seront réduits de moitié, avec le retrait de milliers de sièges. « Ça va être difficile de remplir ces stades compte tenu du peu d’engouement du football là-bas. Pour que les stades vivent, il faudrait qu’il y ait des compétitions qui soient accueillies tout au long de l’année, mais en tout cas ça ne sera pas forcément des compétitions qataries », a fait savoir Kévin Veyssière, spécialiste de la géopolitique du sport.
Autres transformations : des commerces, cliniques et logements pourraient voir le jour dans les enceintes sportives. Par exemple, le stade de Lusail où s’est jouée la finale de la Coupe du monde entre la France et l’Argentine, pourrait abriter des cliniques, des magasins, des appartements, des restaurants et même une école.
Quant au stade 974, fabriqué avec 974 conteneurs maritimes, ce dernier va totalement disparaître. Il est possible que les blocs soient envoyés dans des pays en voie de développement pour construire d’autres stades. « Il n’y a pas encore d’information sur le sujet, même si l’Afrique peut être une piste » explique Kévin Veyssière.