Coup d’État au Niger : Lutte pour la crédibilité de la Cédéao

L’Afrique a été le théâtre de nombreux coups d’État au fil des décennies, suscitant des condamnations internationales récurrentes. Cependant, malgré ces dénonciations véhémentes, l’histoire a montré que les putschistes finissent souvent par consolider leur pouvoir et être progressivement légitimés.

Le Niger, pays d’Afrique de l’Ouest, n’échappe pas à cette réalité troublante. Depuis son indépendance en 1960, il a été secoué par de nombreux coups d’État. Malgré les appels internationaux pour préserver la démocratie, la situation se répète souvent, sapant la crédibilité des condamnations.

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Coup d’État au Niger

Le 26 juillet, des soldats de la garde présidentielle ont renversé le président élu Mohamed Bazoum, marquant le huitième coup d’État depuis l’indépendance du pays. Cette éviction a immédiatement suscité des réactions de l’Union africaine, de la France, des États-Unis et d’autres pays étrangers. La communauté internationale a fermement condamné cette atteinte à la démocratie et a demandé le rétablissement de l’ordre constitutionnel.

Cependant, les putschistes semblent souvent peu affectés par ces déclarations fermes. Le colonel Amadou Abdramane, porte-parole des putschistes, a justifié leur action en évoquant la détérioration de la sécurité et la mauvaise gouvernance. Ce type de justification est couramment avancé par les putschistes pour légitimer leurs actes et tenter de rallier le soutien de la population.

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Une caravane qui passe malgré les aboiements

Malheureusement, la caravane du coup d’État progresse souvent malgré les aboiements de la communauté internationale. Les putschistes prennent le contrôle de l’État, suspendent les institutions démocratiques et peuvent même être progressivement acceptés comme acteurs politiques légitimes. Les inquiétudes liées à la sécurité et à la gouvernance servent parfois de justification à leur montée en puissance.

Ce schéma s’est répété à maintes reprises dans d’autres pays africains. Au Mali en 2012, les putschistes ont pris le pouvoir sous prétexte de lutter contre la corruption et le terrorisme, pour finalement être intégrés au gouvernement de transition. En Guinée en 2008, le capitaine Moussa Dadis Camara a pris le pouvoir suite à un coup d’État et a dirigé le pays jusqu’en 2010.

Pour une lutte coordonnée et décisive

Il est donc essentiel pour la communauté internationale de redoubler d’efforts pour promouvoir la stabilité politique, le respect de l’ordre constitutionnel et la bonne gouvernance en Afrique. Combattre les causes profondes des coups d’État, renforcer les institutions démocratiques et soutenir les initiatives de développement économique et social sont des éléments essentiels pour prévenir de futures crises politiques et sécuritaires.

Le coup d’État au Niger nous rappelle qu’il est temps d’agir avec détermination pour s’attaquer aux facteurs sous-jacents qui conduisent à ces crises récurrentes, afin d’éviter que d’autres pays ne sombrent dans l’instabilité et la violence.

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