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Coup d’Etat au Burkina Faso : Ce qui a été dit au sommet de la CEDEAO



Les dirigeants d’Afrique membres de la CEDEAO ont tenu un sommet d’urgence dans la capitale ghanéenne, Accra, en réponse à la récente série de coups d’État dans la région. Les discussions de jeudi 03 février ont été lancées après que le Burkina Faso soit devenu le troisième membre du bloc régional à être désormais dirigé par l’armée.

Le Burkina Faso suit le Mali, où un coup d’État en septembre 2020 a été suivi d’un second en mai 2021, et la Guinée, où le président élu Alpha Condé a été déposé en septembre dernier. Le président burkinabé, Roch Marc Christian Kabore, a lui aussi été destitué sur fond de colère publique face à sa gestion de la violence des terroristes.

Les récents troubles dans la région ont alimenté les craintes des pays de la CEDEAO de voir échouer les efforts visant à orienter l’Afrique de l’Ouest vers la stabilité et la démocratie. La réunion de jeudi, qui a commencé à 10h00 GMT, a évalué les actions du bloc pour aller de l’avant.

Le président de la CEDEAO, Nana Akufo-Addo, a déclaré à l’ouverture du sommet que le coup d’État au Mali avait été « contagieux » et avait entraîné des prises de pouvoir militaires dans la région. Selon lui, cette tendance « doit être contenue avant qu’elle ne dévaste l’ensemble de notre région ».

« Ce sommet se concentrera sur les menaces émergentes dans notre région qui découlent de l’ingérence des militaires au Mali et de leur influence contagieuse en Guinée et au Burkina Faso », a-t-il déclaré.

Les dirigeants de la CEDEAO ont discuté de la possibilité d’imposer des sanctions au Burkina Faso, en plus de sa décision de suspendre Ouagadougou du bloc des 15 nations. En fin de compte, le conseil militaire burkinabé s’en sort sans sanctions supplémentaires. Toutefois, les chefs d’État ouest-africains, selon le président de la Commission du bloc régional, Jean-Claude Kassi Brou, ont demandé « l’élaboration rapide d’un chronogramme raisonnable pour le retour à l’ordre constitutionnel ».

La réunion d’urgence intervient après qu’une mission diplomatique de la CEDEAO, dirigée par le ministre ghanéen des affaires étrangères, Shirley Ayorkor Botchwey, a rencontré les chefs militaires du Burkina Faso à Ouagadougou lundi 31 janvier 2022. La délégation a rencontré le président déchu Kabore, qui semble être en « bonne santé », selon M. Botchwey.

Les discussions de jeudi interviennent également quelques jours après que le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, a survécu à une tentative de coup d’État. Des assaillants armés de mitrailleuses et de fusils d’assaut ont attaqué le palais du gouvernement.

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