Ces dernières semaines n’ont pas été de tout repos en Côte d’Ivoire. Des attaques ont secoué le pays faisant au passage des morts et blessés.

Dans la nuit du 10 au 11 juin 2020, des individus armés ont attaqué un groupement militaire. Bilan : 11 soldats ont perdu la vie et quelques blessés sont reçus sur le tarmac de l’aéroport . Un document détaillé du Bureau d’études sur l’extrémisme et les conflits communautaires en Afrique (BSECA) révèle d’autres détails sur ces attaques.

On apprend que l’attaque de Kofalo avait été revendiquée, avant même son exécution, par le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM). Le BSECA fait d’autres graves révélations, à travers un document exclusif que nous avons pu consulter.

Ces attaques « terroristes » sont une réponse à l’opération dénommée « Comoé » que la Côte d’ivoire et le Burkina Faso ont mené sur leur frontière commune à la fin du mois de mai. D’après le journal « jeune Afrique » cette attaque est I’œuvre des djihadistes. Il cite le nom de « Dramane Sidibé alias Hamza ».

Le « Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) » est affilié à Al Qaeda au Maghreb islamique dirigé par lyad Ag ghaly.

Selon le document, ce mouvement et ses affiliés n’auraient pas le moyen de leur politique. Néanmoins, la Côte d’Ivoire par le biais de son ministre de la défense, Hamed Bakayoko promet une réponse de taille. « Ils n’ont ni les hommes ni le moyen matériel adéquats pour mener à bien cette mission. Pendant un moment, ils ont compté sur Souleymane Keita le chef « d’Ansardine du Sud » », lit-on dans le document en question.

Le Bureau d’études sur l’extrémisme et les conflits communautaires en Afrique (BSECA) a insisté sur l’urgence que tous les pays ciblés fassent plus d’actions concertées. Le Bureau informe que ces groupes rêvent d’un Grand Sahara islamique ayant pour limite l’océan atlantique.

« S’il se confirme que l’attaque de Kafolo est l’œuvre des groupes djihadistes, il devient alors urgent que les pays ouest africains unissent leurs forces avant qu’il ne soit trop tard » rappelle les auteurs du document.